Soutiens les murs du Zoo !

de Le Zoo

Genève

Aidez le Zoo à financer ses besoins indispensables en matériel technique et limiter la part de bénévolat des membres afin de continuer à faire vivre ce lieu unique.

CHF 29’255

117% de CHF 25’000

117 %
Comment ça fonctionneä

Le principe du «tout ou rien» s’applique: l’argent ne sera reversé au projet qu’à condition d’avoir atteint ou dépassé l’objectif de financement.

439 contributeur*rices

Clôturé avec succès le 9.5.2019

Qui sommes-nous ?

Le Zoo c’est quoi ?

Le Zoo est une association -L’Animalerie- qui existe depuis 1999 et un lieu, qui prend ses quartiers au premier étage de L’Usine. Ok, mais l’Usine c’est quoi ? L’Usine est un centre culturel autogéré logé au sein du bâtiment de l’ancienne Usine Genevoise de dégrossissage d’Or – mis à disposition par la ville en 1989 après de nombreuses luttes du collectif Etat d’Urgences pour y réaliser des activités artistiques et socioculturelles. L’Usine c’est 18 collectifs qui animent le même bâtiment.

Le Débido est la première structure à s’installer au premier étage, en face du Moloko. C’est un café, une brasserie, un lieu de rencontre et de fête populaire avec ses célèbres Thés dansants. Il laisse place début 1999 à l’association l’Animalerie qui donnera naissance au Zoo, tel qu’on le connait. 

Le Zoo c’est donc dix-neuf ans d’existence, une soixantaine de membres, plus de 300 artistes sur 110 événements par saison, de la musique, des lumières, du vijing, une scénographie originale chaque semaine et surtout, un fonctionnement basé sur l’autogestion et l’autofinancement. 

Et comment ça marche ?

L’autogestion est la volonté de gérer une collectivité de manière horizontale, sans chef/dirigeant établi, par et pour elle-même. Les décisions sont prises par tous les individus constituants cette entité-ci. Une voix = un vote. C’est la volonté de supprimer les clivages entre dirigés et dirigeants sur un plan économique, politique et idéologique. En bref, l’autogestion demande beaucoup d’autodiscipline, d’initiatives, de réunions et de discussions pour trouver des consensus et évoluer ensemble.

L’autogestion passe selon nous par l’autofinancement. C’est un financement par et pour elle-même. Un fonctionnement basé sur l’autofinancement demande beaucoup de motivation, d’engagement et, suivant son activité, beaucoup de bénévolat. Le Zoo n’a jamais voulu envisager la culture sous le prisme de la rentabilité, mais a toujours favorisé une culture accessible à tous et toutes mettant en avant les courants émergeants des musiques électroniques et des arts numériques.

Pourquoi une campagne participative ?

A Genève et de par le monde, les acteurs culturels souffrent de la difficulté de promouvoir les cultures émergentes dans un monde suivant de plus en plus une logique de marché. Le Zoo tout comme de nombreux lieux et collectifs genevois se battent depuis des années déjà pour maintenir leurs existences.

Il faut dire que la réalité n’est plus la même qu’il y a vingt ans ; nos charges s’alourdissent alors que nos prix restent les mêmes. Le matériel technique nous permettant de changer nos installations chaque week-end demande un lourd investissement en termes de maintenance, de réparation et de renouvellement. De plus, les coûts artistiques augmentent d’année en année.

La multiplication des lieux ainsi que la mise en concurrence avec les festivals, de plus en plus nombreux, entraînant une course aux tête d’affiches, ont également un impact considérable sur nos activités. L’environnement Genevois a lui aussi été bouleversé. Genève n’est plus la capitale des squats que certains ont eu l’occasion de connaitre. Cependant, les germes de ce temps ont fait naître des générations d’activistes essaimant une ribambelle de beaux projets, souvent aux marges du domaine marchant, dont l’Usine et le Zoo font parties –entre autres- des descendants.

Actuellement, il est de plus en plus difficile pour le Zoo de maintenir ses activités telles qu’elles existent aujourd’hui. Malgré des changements drastiques dans notre collectif - non remplacement d’un membre de l’équipe technique, réduction des salaires, réduction du budget pour la communication et augmentation de la part de bénévolat - il nous est difficile de poursuivre seuls nos actions.

Augmenter le prix des entrées et des boissons n’étant pas envisageable sans trahir notre volonté de proposer une offre accessible pour tous, il nous reste une solution.

Nous nous tournons vers ceux et celles qui nous ont permis d’être ce que nous sommes aujourd’hui, c’est-à-dire vous : public d’hier, teufer de demain, amateurs des musiques électroniques, artistes de tous horizon, défenseurs d’une pensée différente, et amoureux de notre lieu. 

À quoi servira la collecte ?

C’est ensemble que nous permettrons de continuer à proposer de folles nuits au Zoo. L’argent servira à financer du matériel technique indispensable au maintien de nos activités.

Ce dont nous avons besoin pour continuer à en mettre plein les yeux et les oreilles :

  • Matériel vidéo - 15 000 francs (Nettoyage des ampoules, rachat d’un ordinateur et de douze vidéoprojecteurs pour plus de Vjing)
  • Matériel lumière – 7000 francs (Rachat de dix-huit lampes)
  • Matériel son - 4000 francs (De nouveaux retours son pour les DJs)
  • Matériel pour scénographie – 2500 francs (Divers matériaux pour que nos techniciens continuent à créer des scénographies et créations originales)

Si on ajoute à cela le coût des contreparties et les frais de plateforme, nous arrivons à un total de 35 000 francs. Nous prévoyons de financer ce montant à 70% par le financement participatif et 30% par nos fonds propres.

Indirectement, en nous permettant d’avoir les fonds pour réaliser ces investissements, vous nous aiderez à soutenir les conditions de travail des membres de l’association, de conserver nos valeurs, notre indépendance, et de continuer à promouvoir une offre culturelle riche et variée ouverte à tou.s.tes.