«An einsamer quelle» est mon nouveau projet discographique. Richard STRAUSS, emblématique figure du romantisme allemand, son œuvre pour piano seul est injustement méconnue. Sur CD ou Double-Vinyle.

CHF 5’010

167% de CHF 3’000

167 %
Comment ça fonctionne

Le principe du «tout ou rien» s’applique: l’argent ne sera reversé au projet qu’à condition d’avoir atteint ou dépassé l’objectif de financement.

59 contributeur*rices

Clôturé avec succès le 17.3.2021

Le projet touche à sa fin, merci...De Christophe STURZENEGGER, le 17.03.2021

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Merci à tous pour votre participation qui vont me permettre d’aller au bout de ce projet ! J’espère que vous aurez un grand plaisir à l’écoute de ces musiques !

J-4 il n'est pas trop tardDe Christophe STURZENEGGER, le 12.03.2021

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Il vous reste 4 jours pour participer à cette souscription. Une vidéo prise lors de l’enregistrement pour vous donner un aperçu de la musique que vous aurez, j’espère, le plaisir d’écouter !

François Morela parle du cdDe Christophe STURZENEGGER, le 10.03.2021

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Aujourd’hui, un retour sur le disque enchanteur de Christophe Sturzenegger. Dès la première plage, le ton est donné et nous sommes immédiatement plongés dans un salon viennois. L’ambiance est feutrée, sereine, et sous les appliques lumineuses, les dorures des boiseries scintillent. Sur le parquet de chêne, un public choisi est calé sur des fauteuils en bois d’ébène, garnis de confortables coussins en velours bordeaux. Grâce à Christophe, l’auditoire assiste à un délicieux voyage le projetant vers la fin du XIXème siècle. Les œuvres de jeunesse de Richard Strauss se succèdent et le jeu sûr du délicat pianiste nous entraîne dans une douce nostalgie. Loin de notre temps actuel où pratiquement plus aucun concert en public n’a lieu sur la planète, en fermant les yeux, nous nous retrouvons en présence de cette chaleureuse impression qu’est le contact humain. La respiration de son homologue, le dodelinement de sa voisine et même les légers raclements de gorge dans la rangée du fond nous manquent. Ici, Christophe Sturzenegger nous offre une pérégrination en première classe nous rappelant la douceur de la musique du maître bavarois, caractérisée par son influence autrichienne. Il est grand temps de vous mettre en route à votre tour dans cette sublime ballade, au nom enchanteur et plein de promesses « À une source solitaire » en attendant d’avoir la chance de pouvoir assister à un de ses prochains concerts. Christophe est également un magnifique corniste, un compositeur et un arrangeur hors pair qui font de lui un véritable artiste, un musicien touchant les sommets qu’il affectionne tout autant en temps qu’alpiniste aguerri, le tout pour vous porter au plus haut de cimes d’où il détient le record de sonneur de cor des Alpes, qu’on se le dise ! Alors procurez-vous au plus vite ce petit joyaux qui vous enchantera.

L'écho des Pavanes le 02.03 à 19h00De Christophe STURZENEGGER, le 02.03.2021

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Ne ratez pas ce soir L’écho des Pavanes à 19h depuis la Tour de la Télévision à Genève.

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Au moment où l’on écrit ces lignes, Christophe Sturzenegger se trouve en plein enregistrement du 4e album du Geneva Brass Quintet. L’ensemble grave cette semaine, dans la mythique Salle de Musique de la Chaux-de-Fonds à l’acoustique enviée partout dans le monde, un répertoire formé uniquement de pièces originales pour quintette de cuivres de compositeurs suisses. Pour les 20 ans de la formation, le label Claves a donné carte blanche à celle-ci. «Une jolie reconnaissance», souligne le corniste et co-fondateur du GBQ. Qui y interprètera une de ses pièces, Le Fracas du temps.

D’un album à l’autre. Il y a exactement deux semaines, le Genevois vernissait sous le label Klarthe son dernier album en piano solo, consacré au répertoire de Richard Strauss, symbole du romantisme tardif allemand: An einsamer Quelle, qu’il traduit par A une source solitaire. Serait-ce une métaphore pour la vie de l’artiste en temps de pandémie, seul face au néant des salles vides? «Pas du tout!», s’exclame Christophe Sturzenegger, les yeux grands ouverts. «Et j’espère que personne ne fera l’association avec ça.» An einsamer Quelle, c’est le titre du deuxième mouvement de l’opus 9 du compositeur allemand, Stimmungsbilder (Impressions). «J’ai enregistré des pièces du jeune Strauss, antérieures à ses grosses œuvres du répertoire. Cela évoque comme une source qui allait déboucher sur les grands fleuves plus tard», les plus jouées étant ses œuvres orchestrales, ses Lieder et ses opéras.

Le disque comporte ses 5 Klavierstücke (Pièces pour piano), des transcriptions par Otto Singer et Max reger, ainsi qu’une adaptation pour piano de l’Andante posthume, emplie de poésie, signée par le musicien genevois lui-même. Cette pièce, «que seuls les cornistes connaissent», il l’a souvent jouée. «Elle est à la fois quelque chose d’assez naïf et très straussien».

Car Richard Strauss nourrissait une relation toute particulière avec l’instrument de son père. Premier cor solo de l’Opéra de Bayreuth, Franz Strauss participa à ce titre aux premières exécutions des opéras de Wagner et occupait la fonction de professeur de cor à l’Académie de musique de Munich. Rien de plus naturel, dès lors, que Strauss le fils mette spécifiquement cet instrument en valeur dans ses œuvres, «d’une forme très héroïque», comme dans ses deux concertos pour cor et son poème symphonique Till l’Espiègle, où le héros est incarné par l’instrument si riche en harmonies.

Prendre de la hauteur. Il est comme qui dirait super actif, Christophe Sturzenegger. Issu d’une famille de musiciens, le fait d’étudier deux instruments au niveau professionnel lui a permis de maintenir un certain équilibre. «Etre corniste a peut-être pour conséquence que je respire mieux quand je suis au piano», analyse-t-il. «Oui, des fois j’ai des journées un peu remplies. Mais c’est aussi un moteur.» Qu’il soit derrière son (ses) instrument(s) ou à 4400 mètres d’altitude pour jouer du cor des Alpes du haut du Cervin. Féru de montagne, il donne parfois l’impression de passer plus de temps sur les cimes qu’à faire ses gammes. Cela ne l’a pourtant pas empêché de graver l’année dernière un disque consacré au cor, un projet cette fois en conséquence directe de la crise de Covid-19.

En mars 2020, la culture s’arrête et les annulations de concerts pleuvent. «Je me revois en train de me dire qu’il faut s’entretenir. Pendant un jour ou deux, on fait des gammes, des techniques, et c’est super!», sourit-il.

«Puis je me suis mis à retrouver des partitions ici et là dans mes archives. Je me suis dit que comme on ne savait pas combien de temps ça allait durer, autant préparer un disque! Là, le travail prend alors un sens tout à fait différent.»

Un enregistrement est-il rentable ? Un disque coûte beaucoup d’argent mais n’en rapporte pas énormément, du moins directement. «Mais dans ma démarche artistique, j’aime bien ce côté où l’on prend une photo de l’instant T. Une trace, comme un témoignage d’un moment donné», explique-t-il.

«Selon le type d’activité musicale, à l’orchestre ou en accompagnement, on passe souvent rapidement d’une œuvre à une autre. Dans l’acte d’enregistrer, j’aime le fait de me plonger dans une œuvre, la creuser en profondeur.»

Et plus concrètement, le disque et le travail de promotion autour permettent de marquer la présence de l’artiste et générer davantage d’engagements sur les saisons suivantes.

Le jour où l’on se parle coïncide avec la rentrée du second semestre à la Haute Ecole de Musique de Genève, où Christophe Sturzenegger enseigne le piano comme instrument secondaire, l’harmonie pratique et l’improvisation au piano. Avant de clore notre discussion, nous évoquons l’état des étudiantes et étudiants en ces temps de fermetures et distanciations.

«C’est extrêmement difficile pour eux de garder la tête au-dessus de l’eau. On le ressent beaucoup dans le travail et dans l’humeur. Ils sont déprimés. Pour le côté financier, il existe de l’aide de la part de l’institution et de diverses fondations, mais c’est du soin intensif.»

Il aime échanger avec ses élèves et souligne l’importance de maintenir un contact présentiel avec eux, ce qui est permis pour les cours individuels. «C’est vital».

Objectif atteint, on ne lâche rienDe Christophe STURZENEGGER, le 25.02.2021

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Merci à tous ceux qui ont contribué à ce projet. Même si l’objectif est atteint, pourquoi ne pas aller plus loin ? Les fonds supplémentaires me permettront une meilleure diffusion de cette oeuvre par une bonne campagne de presse et de préparer un prochain album !!!

Une belle critique dans le blog «Pizzicato»De Christophe STURZENEGGER, le 21.02.2021

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Le compositeur suisse, corniste et pianiste Christophe Sturzenegger se présente à nouveau au piano. Il le fait dans tout un programme Strauss avec des œuvres peu connues du compositeur, qu’il enrichit d’interprétations exemplaires. Il y a quelques morceaux plus virtuoses, mais aussi des très calmes. Et quand C. Sturzenegger met son jeu au service d’une virtuosité intelligente, presque objective, il évite toute mise en scène pour toujours rester musical. Mais parce que les couleurs et les humeurs lui conviennent ainsi que la dynamique et le rythme, des œuvres comme le Largo des Five Piano Pieces et surtout les images d’ambiance sont absolument magnifiques. Ici, vous pouvez découvrir l’art de Sturzenegger dans toutes ses nuances. https://www.pizzicato.lu/klavierwerke-von-richard-strauss-in-hervorragenden-interpretationen/