Léo va devenir père alors qu’il s’apprête à perdre sa mère. Ce premier long-métrage de Robin Harsch a besoin d’un dernier coup de pouce pour voir le jour. Sans postproduction, pas de diffusion.

CHF 22’478

112% of CHF 20’000

112 %
This is how it works

The «all or nothing» principle applies: The project only receives the funds if the funding target is reached or exceeded.

111 backers

Successfully concluded on 15/4/2017

Malgré ses BICEPS, mon film a besoin d’encore un peu de muscles !

BICEPS raconte l’histoire de Léo qui sera père dans quelque mois. Cela ne serait pas si compliqué s’il n’était pas en même temps sur le point de perdre sa mère, gravement malade. Tiraillé entre ces deux événements, et les deux femmes qui en sont la source, Léo doit également jongler avec son travail de déménageur. D’un côté les hommes, de l’autre, les femmes, et au milieu, Léo à la recherche de modèles masculins et de réponses quant à la manière de devenir à la fois père, orphelin et homme à part entière.

La fabrication de BICEPS a été longue et mouvementé. En effet, l’une des particularités de ce film est qu’il a été tourné malgré les refus de toutes les instances de financement. Pour moi, tourner ce film était une obligation. Je refusais de laisser tomber ce projet après deux années d’écriture et de développement, surtout qu’il touchait à une histoire personnelle.

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Étape par étape

La première étape a donc été de trouver un minimum d’argent privé pour payer les frais de nourriture et de déplacement de la petite équipe que j’allais constituer. Le manque de moyens m’a poussé à beaucoup couper et simplifier le scénario. Par exemple, Léo devait à la base travailler à la Poste, je décidais désormais qu’il allait être déménageur chez Harsch transports (l’entreprise de mon père) ainsi, j’aurais les locaux et les camions à ma disposition.

J’ai ensuite choisi les comédiens qui m’avaient le plus marqués durant les premiers castings faits avant les refus, et pris des techniciens image et son qui sortaient de la HEAD et de L’ECAL et qui étaient prêts à travailler gratuitement, pour l’expérience. Tous m’ont suivi dans cette aventure, sans ne jamais broncher, et se plaindre ne pas être rémunéré. Le tournage a duré deux ans et demi. Nous tournions parfois deux, trois, quatre jours de suite, puis arrêtions deux mois car l’un des comédiens était engagé (et payé !) dans une pièce de théâtre.

Ensuite, Rita productions, une maison de production basée à Genève a réussi à trouver un peu d’argent pour le montage. La monteuse, elle, ne pouvait pas travailler bénévolement puisque elle devait être présente tous les jours pendant plusieurs mois. Et c’est au montage que le film a pris un autre virage, c’est là que nous avons décidé de donner beaucoup plus d’importance au travail de Léo et à ses collègues déménageurs.

Je suis donc reparti avec la caméra filmer de manière quasi documentaire les déménageurs, les hommes en rouge comme je les appelle. Mais avant cela, Cyril Hänggi, le personnage de Léo, et moi-même avons travaillé avec eux sur de vrais déménagements pendant quatre semaines pour faire connaissance avec les hommes, eux et être au plus près de la réalité lors du tournage. A la fin, Cyril était considéré comme l’un d’eux, je le filmais et mettais en scène (dans la mesure du possible) les situations que j’avais vécues (ou imaginées) et les adaptais à l’histoire.

  • Véronique Mermoud
    Véronique Mermoud
  • Cyril Hänggi
    Cyril Hänggi
  • Émilie Charriot
    Émilie Charriot

Pourquoi j’ai besoin de vous?

Lorsque le montage était fini nous avons montrer le film à plusieurs personnes qui ont toutes été très enthousiastes. Il ne restait plus qu’à trouver de l’argent pour la POSTPRODUCTION. Et malheureusement, nous avons reçu un premier refus d’une des instituions de financement qui signifiait automatiquement le refus des suivantes.

Aujourd’hui, je me retrouve seul, sans maison de production et obligé de demander de l’argent aux quelques fondations privées et à VOUS pour terminer ce film qui à mon avis mérite d’être vu par la public. Après tant d’années d’effort, et si près du but comment pourrais-je laisser tomber ce projet. Un bébé qui tant qu’il n’a pas de vêtements sur lui, restera à la maternité. Car la POSTPRODUCTION, c’est ça, l’habillage du film : monter le son, en rajouter, le mixer, étalonner les images dans des studios pour corriger les couleurs et rendre le tout homogène. La postproduction nous permet également de faire un montage son, et de payer les droits des musiques utilisées.

La seule et unique chose qui ne me fait pas lâcher ce bébé aujourd’hui, c’est la quinzaine de personnes qui ont travaillé gratuitement pour moi pendant ces quelques années et les gens qui m’ont soutenu. Je leur dois au moins ça, terminer notre film !

Merci du fond du cœur à quiconque voudra lui donner une chance !

Plus d’infos

Pour plus d’infos, le casting, et des extraits venez visiter le site de BICEPS