Blurred Colors

Logline

Une jeune actrice fuyant son passé sombre accepte de jouer dans un film mystérieux. Le tournage et la découverte d’une étrange photographie déclenchent des hallucinations, plongeant Aya dans une confusion entre fiction et réalité. Isolée et sous pression, elle affronte ses démons pour enfin libérer sa vie et retrouver la paix intérieure.

Blurred Colors Aya, jeune actrice, décide de tourner le dos à son passé tumultueux en acceptant un rôle dans le dernier film énigmatique de Dante Donati, un réalisateur renommé. Alors que les premiers jours de tournage se déroulent sans accroc, Aya déballe ses affaires dans son nouvel appartement et tombe sur une photographie énigmatique d’elle-même avec un homme mystérieux.

Cette découverte inattendue semble déclencher chez elle des hallucinations perturbantes, brouillant les frontières entre fiction et réalité. La pression croissante du tournage et la solitude dans laquelle elle se trouve la plongent dans une confusion psychologique profonde. La jeune actrice, tourmentée par ses démons intérieurs, doit affronter ses peurs lors de la dernière scène du film.

C’est au cours de cette confrontation cinématographique que Aya parvient enfin à libérer son esprit des ombres du passé, trouvant ainsi la clarté et la liberté nécessaires pour reprendre le contrôle de sa vie. Le film devient ainsi le miroir de sa propre rédemption, mêlant la fiction du scénario aux démons personnels qu’elle doit surmonter pour émerger de l’obscurité vers une nouvelle vie.

Pourquoi ce film ?

Selon l’ONU, une femme sur trois a été victime de violences physiques ou sexuelles au moins une fois dans sa vie. Malheureusement, seulement 37 % des agressions sexuelles sont signalées aux autorités. Ces chiffres, d’autant plus préoccupants que 30 % des victimes étaient mineures lors des abus, soulignent l’ampleur du problème.

«Blurred Colors» est un court-métrage de fiction qui explore les conséquences traumatiques après des abus sexuels. Les traumatismes, des blessures qui ne guérissent jamais pour beaucoup, peuvent entraver la vie quotidienne. S’inspirant des mouvements sociaux des victimes et de films comme «The Tale» (2018) de Jennifer Fox, le projet se concentre sur la phase postromantique, allant au-delà des abus.

Au coeur du récit se trouve la dissociation, un trouble conséquent à une situation traumatique. Selon l’ISSTD, la dissociation représente la déconnexion entre des éléments normalement liés, touchant la conscience, la mémoire, l’identité et la perception. «Blurred Colors» se concentre particulièrement sur la déréalisation, une altération temporaire de la réalité. Les symptômes, tels que la perception étrange du monde, la sensation d’être dans un rêve, ou l’éloignement des lieux familiers, seront explorés pour donner une perspective approfondie sur les séquelles psychologiques de ces traumatismes.

Note de la réalisatrice : Je suis extrêmement enthousiaste à l’idée de concrétiser ce projet, car le thème que je souhaite explorer transcende les expériences individuelles et concerne chacun d’entre nous, même si nous n’avons pas été directement touchés. Peu importe qui porte ce message, l’essentiel est que le film suscite la réflexion et transmette les émotions des victimes.

Ce qui me pousse à aborder ce sujet c’est la rencontre avec des victimes d’abus sexuels qui m’a fait prendre conscience de la guerre intérieure constante qu’elles livrent. Les dégâts causés par un abus sexuel peuvent être infligés en quelques minutes, mais les conséquences pour les victimes ne se limitent ni à l’hôpital, ni à la cour de justice, ni à la thérapie. Elles doivent affronter une guerre interne perpétuelle contre leurs traumatismes.

Parallèlement, certaines victimes subissent le jugement de la société. Bien que je sois consciente de l’existence de nombreux films traitant de cette problématique, je n’ai pas l’intention de rivaliser ou de me comparer aux autres. Mon unique objectif est d’illustrer le silence de la souffrance vécue par de nombreuses victimes, offrant ainsi une perspective unique et puissante sur ce sujet délicat.

Qui sommes nous ?

Nous sommes une symbiose entre groupes d’étudiants actuellement en dernière année de notre programme de Bachelor à la SAE Institute Genève, d’ALUMNIS et d’étudiants de la HEAD.

Notre équipe passionnés de cinéma est composée de futurs professionnels du domaine, engagés dans une démarche de professionnalisation qui marque le point culminant de notre parcours académique.

Au sein de nos formations, nous avons eu l’opportunité de développer nos compétences et connaissances dans divers domaines liés à l’audiovisuel, au cinéma, à la production sonore, et bien d’autres. Forts de cette formation complète, notre groupe aspire à mettre en pratique tout ce que nous avons appris au cours de nos années d’études.

Notre projet actuel reflète notre engagement envers la professionnalisation. En tant qu’étudiants en dernière année, nous sommes déterminés à créer une oeuvre qui non seulement témoigne de notre apprentissage, mais qui également incarne notre vision artistique et notre expertise technique.

Nous sommes impatients de partager notre travail avec vous et de vous inviter à découvrir le fruit de notre collaboration au sein de la SAE Institute Genève.

Pourquoi avons-nous besoin de vous ?

Dans le monde exigeant du cinéma, même avec une équipe bénévole d’étudiants, nous sommes confrontés à des besoins matériels et financiers incontournables afin d’assurer le succès de notre projet.

Votre soutien serait essentiel pour couvrir les éléments suivants :

• Location de matériel audio, vidéo et d’éclairage (caméras, objectifs, micros, moniteurs, lumières, maquillage, etc.).

• Location des lieux de tournage.

• Remboursement des dépenses liées au tournage (nourriture, déplacements, défraiements).

• Participation aux frais d’inscription en festivals pour présenter notre projet.

Nous vous exprimons notre gratitude pour l’intérêt que vous portez à ce court-métrage. Nous espérons sincèrement que, grâce à votre contribution, nous pourrons mener ce projet à bien collectivement.