En vie
Dans un restaurant de quartier, trois clients sont dérangés par la présence d’un individu noir (Idrissa), qui ne dit pas grand-chose, ne consomme pas et passe du temps dans le restaurant. La serveuse, Silvane, observe le déroulement et perçoit la tension. Les trois habitués «défendent leur territoire» avec mépris face à Idrissa, qui cristallise leurs problèmes. Lorsque Idrissa, qui a une situation personnelle complexe, a une crise cardiaque dans le restaurant, les trois clients ne bronchent pas, jusqu’à ce qu’ils aient peur pour leur «propres univers».
J’ai développé le projet autour de la présence d’étrangers noirs dans les espaces publics, des questions sur l’invisibilité, la simplification et la peur. Le huis clos me permet de me rapprocher des individus.
J’ai assuré jusqu’ici le développement du projet en collaborant avec différentes personnes, et aujourd’hui les éléments de préparation sont aboutis: scénario, découpage technique, lieu de tournage, comédiens et techniciens, …
Encore quelques ajustements et si tout se passe bien, le film sera tournée au début du mois de décembre!
Actualité, point de vue et intentions
Ce projet s’inscrit dans l’actualité et constitue un point de vue en lien avec la situation de nombreuses personnes précarisées. Avec ce film, je souhaite réagir aux amalgames qui peuvent être fait en lien avec le deal de rue notamment. En effet, l’utilisation d’identifications abusives de personnes noires pour faire de «la» politique et développer une certaine idée de «police population» comme réponse à tous les maux urbains m’a semblé occulter les résultats pour les individus. Ce film s’intéresse donc aux individus ainsi qu’aux résultantes sociales qui parfois entravent les simples rapports humains.
Pourquoi j'ai besoin de votre soutien
J’autofinance en grande partie le projet et mes moyens sont évidemment limités, raison pour laquelle je sollicite votre soutien.
J’ai assumé le travail de préparation qui est terminé et je ne compte pas me «payer» ou me «faire de l’argent» avec ce projet.
L’objectif est de pouvoir offrir aux comédiens ainsi qu’aux techniciens qui participent au projet une rémunération symbolique à la place d’un pur défraiement. La somme de 3000 CHF représente une rémunération de 100.- par jour de tournage pour chaque professionnel (8) composant l’équipe ainsi qu’une couverture des frais de tournage (location, matériel et décor) (une fois les 10% revenant à Wemakeit déduits).
Pour moi et pour l’équipe qui m’entoure et croit au projet, ce dernier doit voir le jour!
MERCI!
Elif