La familia Café con Leche fête ses dix ans en tant que compagnie ! Pour que la fête soit belle, nous organisons un festival itinérant, à notre image avec des clowns d’ici et d’ailleurs !

CHF 3’380

112% di CHF 3’000

112 %
Come funziona

Vale il principio del «Tutto o Niente»: la somma raccolta verrà corrisposta al progetto, solo se esso avrà raggiunto o superato l’obiettivo di finanziamento.

49 sostenitori

Concluso con successo il 10.4.2025

Plus que 4 jours de cette course folle!Di Séverine Moser, il 05.04.2025

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On se prépare!
On se prépare!

Salut tout le monde! Comment ça va? Ici, c’est parti, cette fois il fait frisquet, 12° ce matin tôt! Il fera donc un temps absolument génial dans moins d’un mois pour monter sur scène :). Il ne reste plus que 4 jours avant que cette page se ferme et c’est tant mieux, tous les moments intenses et de défis ne peuvent pas durer éternellement. Bonne nouvelle, on a déjà choisi nos deux premières destinations supplémentaires pour prolonger la tournée du Festival: J. Augusto Saldivar, dans le village de Deme, notre babysitter et dans une école de musique communautaire. Dates encore à définir, mais on vous tient au courant! Merci encore et si tout d’un coup vous avez encore une idée de personnes avec qui partager la page, il est encore temps. Bon weekend

Incroyable mais vrai! et c'est pas fini!Di Séverine Moser, il 02.04.2025

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On est encore surpris et étonnés de voir que nous avons atteint notre objectif et même plus que ça! Et on est vraiment heureux et émus de votre incroyable soutien. Comme il reste encore quelques jours avant la fermeture de cette page, si vous vous sentez d’humeur à continuer de la partager et si le montant continue à monter, nous rallongerons la tournée du Festival en y ajoutant des dates de spectacles dans d’autres localités, toujours dans des écoles publiques ou petits centres culturels. Merci encore et à très vite!

Youpie!Di Séverine Moser, il 31.03.2025

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Aaah et on continue dans les écoles?
Aaah et on continue dans les écoles?

Champagne, jus d’orange chips et olives, on a atteint notre première objectif! Youhouhouhou!!! Merci merci merci merci! Et comme il nous reste encore quelques jours de crowfunding, nous avons décidé de monter l’objectif pour financer trois représentations supplémentaires que nous présenterons dans des écoles publiques/centres communautaires (lieux encore à confirmer) pour prolonger la tournée du Festival! Merci encore de votre soutien si précieux et de continuer d’en parler autour de vous et de partager à fonds! Viva!

Tía Chona, une maison roulante clown et sageDi Séverine Moser, il 29.03.2025

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Devant l'Escuela de Artesanías de Nestor Portillo, Tobatí
Devant l'Escuela de Artesanías de Nestor Portillo, Tobatí

J’avais envie de vous présenter Tía Chona, pour ceux qui ne la connaissent pas encore, ou pas très bien. Tía Chona n’est pas essentielle pour notre vie de clown et nous avons déjà fait des tournées sans elle au Paraguay, mais c’est très différent. Lorsqu’on voyage en bus maison, tout va beaucoup plus lentement, les paysages, les départs, les arrivées. En plus, comme elle est franchement visible, on ne passe pas incognito du tout et on fait sourire bien du monde, juste pour passer sur la route à côté d’eux, bien des fois sans rien faire du tout. Il y a deux mois, nous sommes passé à côté d’un cirque et tous les clowns étaient sur le trottoir en attendant d’entrer sous le chapiteau. Nous ne connaissions pas l’existence de ce cirque, ni que nous passerions à leur côté mais tous se sont mis à nous saluer avec de grands signes alors qu’il y avait du trafic, mais c’était bien nous que l’on saluait. Comme quoi?!… et les camionneurs aussi l’adorent, on ne sait pas trop pourquoi. Elle fait sourire et rêver les gens. Elle nous a aussi obligé à nous asseoir pour écrire tous les projets de demande de fonds alors qu’on s’approchait dangereusement des dates limites, non non, je ne délire pas, quand elle ne veut pas ou plus démarrer, elle nous oblige à nous arrêter, à prendre le temps d’accomplir nos tâches essentielles avant de continuer. D’accord, c’est un vieux bus, mais un vieux bus savant, avec son caractère, qui nous permet de vivre simplement avec juste ce qu’il faut, sans trop nous encombrer. Nous n’y vivons pas tout le temps, car nous avons une base au Paraguay, mais elle sera de la partie durant le Festival! On n’allait pas fêter nos dix ans sans elle! Et… bonne et merveilleuse nouvelle, on est à 86% de notre objectif!!! On touche du bois!!! merci encore pour vos partages, votre soutien et vos beaux mots, ça nous fait vraiment chaud au coeur de vous lire! Merci merci merci!

Clown? mais pourquoi juste des clowns?Di Séverine Moser, il 25.03.2025

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Simplement clown
Simplement clown

Nous organisons un festival de clown, mais vous vous demandez peut-être pourquoi de clown ?

Les clowns ont une mission dans cette vie et cette mission a quelque chose à voir avec la sensibilisation, elle touche les émotions, la sensibilité humaine. Ce n’est pas seulement un passe-temps, comme beaucoup de gens le croient encore. Pour être clown, il est nécessaire de bénéficier d’une forte connaissance de soi et d’un bon sens de l’observation. Le clown est un peu un miroir des réactions humaines. Il dévoile un peu de l’humanité sans artifice, nu, sans triche, sans superficiel et rend ainsi plus supportable nos conditions de vie. Bien souvent, les spectateurs sentent une petite part d’eux-mêmes touchée par le jeu. Le clown n’a pas pour unique but de faire rire. Sa mission sur terre est plus grande. Il a besoin de l’autre pour vivre et réciproquement être reconnu par le regard de l’autre. Le clown partage ouvertement ses émotions, véritable catalyseur humain de toute une palette de sensations que les gens « normaux » ne montrent pas. Il a un côté guérisseur, non négligeable, quand il s’agit de travailler l’empathie et les propres émotions. Il est nécessaire de fêter les belles choses, la joie, l’amour de la famille, l’amitié, les liens qui se développent au fil du temps, tout au long de la vie et qui nous rendent vivants, entiers, nous donnent la pêche et nous permettent d’être sensibles à notre environnement et à ce dont on veut prendre soin. Nous voulons que nos enfants grandissent dans un monde moins violent et cela s’apprend depuis tout petit. Nos nez rouges sont des outils précieux en réalité que nous sentons puissants pour toucher ces gens qui vivent prisonniers de leur existence, détenus par des moyens de communication publics comme la télévision, les journaux et les réseaux sociaux, qui ne partagent que les choses néfastes de notre belle planète. À travers un festival itinérant et international de ce genre, nous prétendons inviter l’autre à partager un petit bout de monde où la vie est plus simple. Nous, clowns de profession, avons besoin de votre soutien aujourd’hui, comme disait un ami « un jour tu donnes, un jour tu reçois», pour contribuer au juste balancement du grand équilibriste de la vie, nous donnons et apportons au centuple une onde d’amour et de poésie que nous espérons bienfaiteurs au monde. Plus que quinze jours pour atteindre notre objectif, nous vous remercions au centuple pour le partage de cette page, afin d’arriver à accomplir ce défi, cher à notre coeur. Merci merci merci!

Présentation du Clown BochinDi Séverine Moser, il 23.03.2025

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  • Madrid 1982
    Madrid 1982
  • Dans les rues d'Asunción
    Dans les rues d'Asunción
  • Bochin et Pokacoska
    Bochin et Pokacoska

Jorge Britez, Bochin Voici Bochin, du Paraguay. Son clown est malicieux. Pour évoluer dans le monde, il utilise différents éléments comme la musique, le jonglage, les acrobaties. Il est au service du jeu et de l’éducation. Il travaille fondamentalement avec les esprits enfants, même si ceux avec qui il travaille ne sont pas forcément des gens de petites tailles. Son public c’est des enfants de tous les âges, où la fête et la joie, la diversion et l’éducation passe avant tout. Le petit Jorge habite à Coronel Oviedo, une petite ville en plein milieu du Paraguay. Dans les années soixante, il ne s’y passe pas grand-chose à part le chant des cigales et des urutaus, le vol des libellules, le meuglement des vaches et des voisins qui plaisantent en guarani sous l’arbre de mangues ou de goyaves. Cependant, chaque année, le petit Jorge attend avec impatience l’arrivée du cirque. Dès que le chapiteau est monté, il se glisse sous la tente et tous les soirs, il y regarde les acrobates, les jongleurs, les clowns. Les spectacles l’emportent et ses yeux se mettent alors à briller de mille feux. Quand il sera grand Jorge deviendra clown. Le temps passe, et le petit Jorge grandit. Il est toujours absolument fasciné par le monde des saltimbanque et sa vie sera définitivement celle-là. Il se rend compte qu’il aime aussi énormément raconter des histoires et a soif de voyage. Alors, dès qu’il est en âge de découvrir le monde, il remplit un sac et s’en va sur les routes de Bolivie et du Pérou avec quelques trucs de clown, de pantomime, de jonglages et de magie. Un jour il mange à la table d’un diplomate et dort dans un cinq étoiles, le lendemain, il dort à côté du poste des pompiers en grignotant du maïs. Quel voyage, quelle aventure ! Il a tellement de choses à raconter qu’il décide de rentrer au Paraguay pour partager ses mésaventures avec le monde, mais on lui propose alors gentiment de monter dans un avion pour l’Espagne et de choisir l’exil… ou de tout simplement disparaître. C’est donc en 1982, qu’un jeune et petit paraguayen débarque à Madrid. Grâce à ses habilités, il trouve relativement rapidement sa place parmi les artistes de ce nouveau pays et un jour… un jour du mois de mai 1983, lors d’une fête d’un village dans les alentours de Madrid, il aperçoit au loin un autre clown… on lui dit qu’il devra travailler avec, Jorge qui s’appelle déjà Bochin, décide donc d’aller saluer cet autre personnage au nez rouge. Jusque-là, rien de surnaturel, mais dès qu’il s’approche un peu plus, il se rend compte que cet autre individu est un clown femelle, enfin, une clown… et qu’elle a de longs cheveux envoutants, Elle est vraiment fort charmante. Dès qu’il s’en approche encore un peu plus, son pout s’accélère. -Musique romantique à écouter pendant la lecture- Bochin et Pokacoska vivent un coup de foudre de clown… s’ensuit une histoire d’amour qui traverse l’Europe, les océans et les déserts, unis à travers l’art et le nez rouge. En 2002, la famille Bochin Teatro Clown décide deménager au Paraguay, Jorge n’y est plus menacé et sent qu’il a un compromis artistique avec son pays natal. On entend bien souvent dans les rues le son de sa dulzaina et des percussions qui accompagne sa troupe de saltimbanque familiale. Pincel rencontre Bochin Teatro Clown lors d’un festival de théâtre à Formosa. Et nous serons très heureux d’écouter bientôt cette musique qui les caractérisent lors de notre festival !

Présentation du Cántaro BioEscuela PopularDi Séverine Moser, il 18.03.2025

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  • La Oga Guasu, la grande salle polivalente construite en boue.
    La Oga Guasu, la grande salle polivalente construite en boue.
  • La bibliothèque communataire
    La bibliothèque communataire
  • L'équipe de gestion
    L'équipe de gestion
  • Le siège de la Bio Ecole
    Le siège de la Bio Ecole
  • L'annexe, le Bosquecito
    L'annexe, le Bosquecito
  • Graphique du Cántaro BioEscuela Popular
    Graphique du Cántaro BioEscuela Popular

Le Cántaro Bio Escuela Popular, est, comme son nom l’indique une école populaire. Pourquoi Bio Ecole ? parce que Bio correspond à « vie » et le concept de son existence est donc la construction d’une école de la vie, un endroit où l’on apprend à grandir et vivre ensemble, en communauté tout en répondant aux envies des jeunes d’apprendre des choses extrascolaires, comme, par exemple la musique, le karaté, la poterie, le théâtre. Le Cántaro a démarré sa trajectoire il y a déjà dix-huit ans, à Aregua, au Paraguay. Ses fondateurs, Joe Gimenez et Gustavo Díaz ont débuté leurs activités en proposant des ateliers accessibles à tous dans une place publique du village. Joe aime expliquer que petite, elle vivait non loin de là, à Capiata et qu’elle aurait eu envie d’apprendre à jouer du violoncelle, ou de faire quelque chose d’artistique. Elle savait qu’il y avait quelque chose d’autre au-delà que les émissions de radio et les télénovelas vénézuéliennes mais ce n’était pas possible pour elle d’y avoir accès. En grandissant avec ce rêve qui lui donna des forces, elle reçut une bourse et elle partit étudier la médiation culturelle à Paris. Elle rentra au Paraguay avec encore plus d’idées dans la tête et dès lors, son travail ne s’est jamais arrêté. Grâce à son fidèle compagnon de rêve et de folie, le Cántaro a grandi. De la place et des ateliers sont nés l’envie d’ouvrir un magasin de céramique où des artistes locaux pourraient vendre et exposer leurs œuvres. L’idée d’offrir des cours de musique presque gratuit continuaient de prendre forme dans la tête de Joe et ils purent enfin commencer à proposer des cours de guitarre dans une maison que quelqu’un leur avait prêté et qu’ils ont remodeler. Puis, ils achetèrent un terrain près de l’ancienne gare du village. Ils y construire une bibliothèque communautaire en forme d’igloo. Les cours de musique avaient toujours plus de participants, des jeunes gens du village, heureux de bénéficier des nouvelles possibilités qui s’offraient à eux. A côté de la bibliothèque, ils construire ensuite une grande salle en terre en intégrant des techniques de permaculture avec l’appui et les mains de la communauté et de leurs élèves. Puis une fondation japonaise leur donna un coup de pouce pour une salle d’informatique, en béton certes, mais avec des toilettes et des installations de cuisine professionnelle. Pendant ce temps, la communauté du Cántaro grossissait et atteignait déjà presque les 300 participants. L’année passé, en 2024, l’école à encore grandit et bénéficie désormais d’une nouvelle salle sur le terrain qui s’appelle « el Bosquecito » (la petite forêt), qui se situe juste derrière le reste de l’école. C’est là que nous autres, la familia Café con Leche coordonnons un tout petit groupe de théâtre communautaire depuis 2023 et que nous fêterons nos 10 ans !