Fourrure: 60 millions d’animaux tués par an
A cause de la loi suisse sur la protection des animaux, il n’y a pas réellement de production de fourrure en Suisse. Pourtant, il se vend de plus en plus de fourrure dans notre pays: elle est produite à l’étranger. Ainsi, vous avez pu remarquer ces dernières années que diverses enseignes vendent des cols et autres accessoires en vraie fourrure. Parfois, de la fourrure animale se fait même passer pour de la synthétique.
C’est pourquoi nous avons besoin de vous pour réaliser une campagne d’information sur l’exploitation des animaux à fourrure
Nous avons besoin d’un minimum de 15 000 CHF d’ici à novembre 2015 afin de pouvoir afficher plus de 1600 affiches durant un mois à Genève, Lausanne, Vevey, Nyon et Fribourg ainsi que dans les bus TPG (Transports publics genevois) et TL (Transports lausannois).
- 30 CHF permettent de financer 2 affiches durant 1 mois
- 150 CHF permettent de financer 1 affiche sur un bus TPG durant 1 mois
Plus d’informations
Par cette campagne, nous voulons donner notre voix aux animaux et nous joindre à toutes les personnes qui souhaitent voir définitivement fermés ces lieux sordides où les animaux sont élevés et tués pour leur fourrure. Voici en quelques phrases pourquoi il est nécessaire de nous soutenir.
Chaque année, environ 60 millions d’animaux sont tués pour cette industrie, afin de faire des manteaux, des cols ou des bordures. L’immense majorité de ces animaux sont issus d’élevages concentrationnaires. Des animaux comme les visons qui, dans leur habitat sauvage, défendent des territoires couvrant jusqu’à 9 hectares, sont emprisonnés dans des cages grillagées, sales et minuscules, où ils se blessent et où le cannibalisme est omniprésent. Ils y souffrent intensément, tant physiquement que psychologiquement, avant de mourir empoisonnés, gazés, le cou brisé ou tués par électrocution anale. Cette dernière technique consiste en l’introduction d’une électrode dans l’anus de l’animal et d’une autre dans sa bouche afin de l’électrocuter jusqu’à ce que mort s’ensuive. C’est l’une des méthodes les plus utilisées pour tuer les animaux destinés à devenir des articles en fourrure, car elle permet de ne pas endommager le pelage.
Certains animaux sauvages se font capturer par piégeage. Les animaux prisonniers agonisent, la patte ou le corps broyés par les mâchoires du piège. Ils peuvent attendre ainsi des jours que les trappeurs viennent leur briser le cou. Certains tentent de s’échapper en essayant de se ronger la patte. Les phoques se font massacrer à coups de hakapik (instruments avec une pointe métallique) ou de fusils. Les témoins ont pu voir sur place des phoques lutter contre la mort pendant plus d’une heure, après avoir eu le crâne fracassé. Dans certains pays, il arrive souvent que les animaux à fourrure soient même écorchés vifs.
Conseil
Si vous adorez un manteau avec une étiquette affirmant qu’il s’agit de fausse fourrure, faites un test en brulant un poil avec un briquet: si l’odeur des poils brûlés est semblable à celle de cheveux brulés, c’est de la vraie fourrure.
Ce que vous pouvez faire
L’industrie de la fourrure a de gros moyens financiers (40 milliards de chiffre d’affaire dans le monde en 2012-2013). Nous comptons sur chaque personne opposée à la souffrance animale pour boycotter les habits contenant de la fourrure animale, demander aux entreprises de vêtements et aux magazines de ne plus vendre de la fourrure et nous aider dans cette cette campagne d’information.