Pour Lobbywatch, les élections fédérales 2015 représentent un nouveau défi de taille: des recherches s’imposent pour tous les nouveaux parlementaires et leurs invités.

CHF 17’069

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Come funzionaä

Vale il principio del «Tutto o Niente»: la somma raccolta verrà corrisposta al progetto, solo se esso avrà raggiunto o superato l’obiettivo di finanziamento.

169 sostenitori

Concluso con successo il 6.12.2015

Nouveau Parlement, nouveaux lobbyistes

Chaque membre du Parlement présente en moyenne sept liens d’intérêts. Ces sept liens, ce sont sept agences de lobbying, associations, entreprises ou organisations qui influencent un politicien et ses décisions. Avec 46 politiciens amenant chacun deux invités, cela représente plus de 5000 liens et dépendances. La transparence? Elle n’est pas au rendez-vous!

Avec votre soutien, Lobbywatch met en évidence les groupes de lobbyings qui emménagent au Palais fédéral avec les nouveaux élus au Conseil national et au Conseil des Etats, ainsi que les intérêts qu’ils servent.

Comment fonctionne Lobbywatch.ch

Depuis septembre 2014, la banque de données de Lobbywatch offre aux citoyens intéressés et aux journalistes la possibilité d’effectuer des recherches ciblées sur les liens d’intérêts des membres du Parlement et de leurs invités. Une répartition par secteurs et groupes de lobbying, de même qu’un indice d’influence de ces associations de lobbying permettent d’obtenir une vue d’ensemble. Sur le blog de notre plate-forme, nous publions des billets sur les liens que les parlementaires entretiennent avec des entreprises et des organisations. Une mise à jour mensuelle nous permet par ailleurs de présenter les nouveaux lobbyistes au Palais fédéral.

Pourquoi Lobbywatch est nécessaire

Les associations, organisations et entreprises ont différentes possibilités pour se faire entendre au Palais fédéral: Soit leurs membres, leur directeur ou des membres de leur conseil d’administration siègent déjà au Conseil national ou au Conseil des Etats. Ces liens d’intérêts, les parlementaires sont tenus de les déclarer aux Services du Parlement. Mais la liste où ils sont répertoriés n’est pas contrôlée. Elle est souvent incomplète et obsolète.

Ou alors: les associations obtiennent un laissez-passer pour l’un de leurs lobbyistes et accèdent ainsi au Palais fédéral. Chaque parlementaire a la possibilité d’offrir un sésame de ce genre à deux personnes. Celles-ci doivent uniquement inscrire leur nom et leur fonction sur la liste des Services du Parlement. Mais ces lobbyistes ne font l’objet d’aucun contrôle. Souvent, ils ne déclarent ni leurs activités ni leurs mandats.

C’est ici qu’intervient Lobbywatch: nous ne nous contentons pas des déclarations, nous effectuons un travail d’enquête journalistique sur les fonctions et les activités de chacun, ainsi que sur les intérêts que ces personnes servent.

Pourquoi nous avons besoin de votre soutien

Pour mettre en place la structure globale de la banque de données de Lobbywatch Suisse et mener l’enquête sur les quatre premières commissions du Conseil national et du Conseil des Etats, nous avons travaillé en bonne partie de manière bénévole. Les élections fédérales représentent pour nous un défi de taille. Environ un tiers du Parlement a été renouvelé. Nous avons très peu de temps pour enquêter sur les parlementaires déjà élus, mais qui ne figuraient pas encore dans la banque de données, ainsi que sur les x nouvellement élus. Pour y arriver, nous aimerions engager des personnes qui effectueront ce travail de recherche et pourront mettre rapidement à jour la banque de données, grâce à leur expérience et la rigueur de leur travail.

Qui est derrière Lobbywatch

  • Thomas Angeli, rédacteur «Beobachter», co-président/rédaction
  • Sylke Gruhnwald, rédactrice «SRF Data», recherche de fonds
  • Otto Hostettler, rédacteur «Beobachter», co-président/rédaction
  • Nicole Krättli, rédactrice «Beobachter», finances
  • Roland Kurmann, développeur logiciel, technologie
  • Bane Lovric, analyste de données, technologie
  • Rebecca Wyss, journaliste libre, rédaction