Protégeons la santé et le climat
Aujourd’hui, l’aéroport de Genève produit trop de bruit et dépasse les normes fixées pour protéger notre santé. Au lieu d’intervenir en faveur de la population, la Confédération lui offre un passe-droit et veut inscrire dans le marbre un niveau de bruit excessif, clairement dangereux.
Concrètement, ce sont 11’000 vols par an, toutes les nuits, entre 22h et minuit. Autrement dit : l’équivalent de 30 mouvements par nuit. Le Conseil fédéral s’est assis sur les centaines d’oppositions. Son seul objectif : servir les intérêts de l’aéroport et des compagnies aériennes. Résultat : elle vise une augmentation de près de 20% par rapport à 2019 ! L’aéroport ne se trouve pas au far west. Les règles pour protéger la santé d’un bruit néfaste doivent valoir également pour lui. Sinon, cela revient à geler toute évolution en termes de logements ou de réaménagement dans toute une partie de la rive droite du territoire genevois.
Le nombre de vols, qui émettent massivement des gaz à effet de serre, ne doit pas augmenter. Les intempéries de cet été et leurs conséquences dramatiques ont montré une fois de plus que préserver le climat est la priorité pour nous toutes et tous. L’aviation est aujourd’hui déjà responsable de pas loin de 30% des émissions de serre de la Suisse. Cela ne doit pas continuer à augmenter. Le constat est implacable : le développement de l’aéroport rêvé par la Confédération n’est pas compatible avec les obligations climatiques de la Suisse.
Recours au TAF contre l'aéroport international de Genève
En novembre 2023, la Confédération a concrétisé ces projets démesurés et dangereux en élargissant les conditions d’exploitation de l’aéroport de Genève. Concrètement, il s’agit avant tout d’étendre la zone sur laquelle l’aéroport peut, en toute impunité, faire beaucoup trop de bruit et donc dépasser les valeurs de protection ainsi que de l’approbation de plans pour la réalisation d’une nouvelle piste de sortie rapide (pour augmenter le nombre de mouvements.)
Le résultat est sans appel : augmentation des nuisances de l’aéroport, directement pour les riverain·e·s par le bruit et la pollution de l’air, et indirectement pour toutes et tous, par l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre destructeurs du climat.
La CARPE, qui a fait aboutir l’initiative populaire «pour un pilotage de l’aéroport», a besoin de votre aide pour cette étape cruciale. Nous avons réussi à réunir de très nombreuses personnes et organisations ! Mais nos ressources sont sans commune mesure en regard de celles de l’aéroport.
Ainsi, avec l’ATCR-AIG (Association transfrontalière des communes riveraines de l’aéroport de Genève), l’ARAG (Association des riverains de l’aéroport de Genève) ainsi que 25 communes genevoises, 2 communes vaudoises, 7 communes françaises, 34 associations et fondations et près de 80 particuliers nous avons déposé un recours contre cette décision auprès du Tribunal administratif fédéral « TAF » en janvier 2023.
Nous avons besoin de vos dons pour financer le recours
Pas de traitement de faveur pour l’aéroport. La santé et le climat doivent être protégés et le droit de l’environnement respecté par tout le monde, tout comme les objectifs climatiques : pour pouvoir poursuivre notre recours contre ces projets démesurés et dangereux, nous devons pouvoir prendre en charge des frais juridiques importants. Et pour cela nous avons absolument besoin de votre aide ! Un grand merci pour votre générosité