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Un portrait documentaire du village genevois de Cartigny au rythme des saisons, de ses traditions et à travers la parole de certaines familles arrivées au cours de ces vingt dernières années.

CHF 15’465

103% de CHF 15’000

103 %
Comment ça fonctionne

Le principe du «tout ou rien» s’applique: l’argent ne sera reversé au projet qu’à condition d’avoir atteint ou dépassé l’objectif de financement.

134 contributeur*rices

Clôturé avec succès le 9.2.2023

SYNOPSIS

L’hiver à Cartigny. Les quelques familles étrangères installées au village genevois racontent les raisons de leurs départs et leurs arrivées à Cartigny autour d’un repas et de chants. Certaines femmes d’origine boliviennes, portugaises ou cambodgiennes sont arrivées seules pour travailler souvent comme nourrices ou femmes de ménage. Par la suite elles se sont installées au village avec leurs enfants. D’autres familles plus privilégiées, souvent venues de pays anglo-saxons pour travailler à Genève se sont installées en campagne pour offrir une enfance paisible à leurs enfants. Raconter leurs expériences des Failles et du Feuillu à Cartigny réactivent la mémoire de certaines fêtes et traditions célébrées dans leurs pays.

Le printemps approche. Sans distinction entre les familles installées depuis des siècles à Cartigny et celles installées plus récemment, le village se réunit le premier dimanche de Carême à la tombée de la nuit. A l’occasion des Failles, des perches enrobées de paille, de sarment et de roseaux sont embrasées pour célébrer la fin de l’hiver et les premiers chants des oiseaux. Pour le Feuillu les écoliers se préparent dès le mois de février en élisant les rôles principaux de la fête. Puis, ils répètent en choeur le répertoire que Jaques-Dalcroze a composé en 1900 dont les paroles célèbrent l’apogée du printemps. Le jour venu, les enfants sont couronnés de fleurs et vont chanter en cortège aux lieux emblématiques du village tels que le temple, le château de Cartigny ainsi que chez les habitants.

  • Repérages: le choeur du Feuillu (2022)
    Repérages: le choeur du Feuillu (2022)
  • Repérages: un enfant sur le char du Feuillu (2022)
    Repérages: un enfant sur le char du Feuillu (2022)
  • Repérages: la bête du Feuillu (2022)
    Repérages: la bête du Feuillu (2022)
  • Repérages: préparatifs de la fête du Feuillu (2022)
    Repérages: préparatifs de la fête du Feuillu (2022)

PRÉMICES DU PROJET

Avec ma famille nous sommes arrivés à Cartigny en 2001 et y avons vécu une dizaine d’années. Chaque printemps je me réjouissais de célébrer le Feuillu et aujourd’hui j’ai envie de rendre hommage à cette commune, ses traditions et ses habitants. J’aimerais raconter les histoires des familles qui comme la mienne sont arrivées en Suisse et ont eu la chance d’atterrir à Cartigny. Révéler des visages, des cultures qui le premier dimanche de mai chantent en polyphonie avec les enfants qui sont nés au village, les sifflements des oiseaux, la basse quasi continue des avions et les pas de toutes les générations qui suivent le cortège d’écoliers. Sublimer les traditions et ce village, lui être fidèle et lui rendre un peu, voici le beau devoir que je m’impose. Rendre compte de l’importance de se réunir surtout après les périodes qui nous ont isolé encore davantage, continuer à perpétuer les traditions orales et les faire traverser les frontières de Cartigny et de la Suisse par le cinéma.

  • Repérages: le char du Feuillu (2022)
    Repérages: le char du Feuillu (2022)
  • Repérages: décoration des fontaines (2022)
    Repérages: décoration des fontaines (2022)

NOUS SOUTENIR

Ce film est mon premier long-métrage et je vais le tourner en pellicule 16mm. C’est un médium avec lequel j’ai déjà eu la joie de travailler et qui me semble être le plus juste pour capter toutes les vibrations et oscillations de la vie à Cartigny à travers les saisons. Car la pellicule est une matière qui grouille de vie dès qu’on la révèle et elle incarne une forme d’intemporalité qui transpose bien l’enjeu du film. S’interroger sur le besoin de se réunir pour continuer à célébrer ces traditions villageoises qui ont traversé l’Histoire. Qu’est-ce qui fait encore sens ? Enfin, tourner en pellicule demande un état de concentration particulier pour toutes les personnes impliquées lors du tournage et une pensée pour chaque image et chaque son enregistrés.

En revanche ce dispositif reste très coûteux. Une bobine de 2min30 achetée, développée et scannée coûte environ 100 CHF. Pour faire ce film d’environ 1h15, j’aurai besoin de 10h d’image pour travailler au montage. Récolter la somme de 15’000 me permettrait de couvrir l’achat des bobines 16mm pour pouvoir tourner le film et une partie de leurs développement et scan. Merci d’avance pour votre soutien!

Juan Manuel Vegas