Tout a débuté en 2004, à Genève. Yvan Franel, auteur, compositeur, chanteur, et multi-instumentiste, décide qu’il ne doit plus garder ses mélodies impa- rables pour lui seul, mais les faire partager au plus grand nombre. Problème: être multi-instrumentiste dénote d’un talent certain, mais ne procure pas en- core le don d’ubiquité. Il rencontre alors Bruno, bassiste rock à la recherche d’un groupe, et le duo enregistre «The Reversal EP». Mais il manquait à la formation quelque chose de percutant. Répondant à une annonce passée par Yvan et Bruno, ce quelque chose s’est vite appelé John. Batteur aux baguettes puissantes mais finement ciselées, son arrivée s’est vite révélée une évidence lorsque les trois hommes ont mis leurs influences musicales sur la table.
En 2006, le power trio sort son premier album éponyme produit par Ber- trand Siffert, producteur et ingénieur du son pour les Young Gods, et trois singles vont enflammer le public. Joués sur les principales radios helvétiques et devant un public conquis, dans de nombreux festivals, «Rocky, Drunky Per- vert», «Emotional cash» et «Monday’s Wedding» vont propulser Stevans sur la scène internationale, de la France au Portugal en passant par Londres et Bruxelles et New York ou le groupe sera invité au CMJ Festival. Ils enchainent les premières parties de prestige. Ils partageront même la scène de l’Audito- rium Stravinsky avec Deep Purple, présentés par Claude Nobs, comme des musiciens bourrés de talent. On peut lui faire confiance. Fort de cette expé- rience, de petites salles enfumées aux grandes scènes, Stevans retourne en studio en 2010, sous la houlette de Will Jackson, producteur britannique qui a déjà œuvré au son de Kaiser Chiefs et The Pigeon Detectives. «Vodka Red Girls», premier single extrait de ce deuxième album, résume à lui seul la re- cette de Stevans: des mélodies efficaces, des rythmes groovy, une basse cat- chy, une guitare frénétique et des textes finement ciselés. «Vodka Red Girls» donnera déjà la ligne directrice du son à venir de Stevans.
Après plusieurs années de concerts au-delà des frontières de la Suisse, le génie de Stevans accouche en 2013 d’un «Glamorous Nights» rapidement couronné de succès. Le single servira de générique à «So Sorry!», série dans laquelle Yvan joue un des rôles principaux. Cette année-là, devenus pères, John et Bruno décident de prendre des voies différentes. Ce changement fait dans la plus grande amitié va obliger Yvan a reprendre sa casquette de mut- li-instrumentiste pour enregistrer ce troisième album mais promet un show étonnant sur scène. Il s’est en effet chargé d’enregistrer tous les instruments: batterie, guitare, piano, basse, synthé et bien sûr, les voix...
Le nouvel album, produit par Yvan Franel et Serge Morattel (Rec Studio), mixé par Yvan Bing, Laurent Vonlaten et Stéphane Chapelle (Kitchen Studio) et masterisé par Greg Dubuis (Studio du Flon) sort le 24 janvier 2014.