L'écriture du film est terminée. La musique est composée et enregistrée: il est maintenant temps pour nous de passer derrière la caméra pour réaliser notre premier long-métrage.

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This is how it works

The «all or nothing» principle applies: The project only receives the funds if the funding target is reached or exceeded.

59 backers

Successfully concluded on 6/12/2022

Le Géant se regarde dans le Miroir et ne vit rien

Si vous avez toujours rêvé de vous plonger dans les méandres de l’esprit créatif, ce film est pour vous. Né de la rencontre de deux artistes, Clément Grimm et Antoine Poudret, cette aventure poétique nous emporte au coeur de la création artistique.

Entre rêve et réalité, ce long métrage nous emmène dans un monde de décors et de costumes, de lumière et de fumée, dans un temps entre futur et passé, là où rien n’est impossible. Vous y retrouverez des personnages emblématiques comme le guide, le peintre où la danse, tous pris dans une quête aussi mystérieuse que palpitante qui, nous l’espérons, vous passionnera autant que nous.

Ce film est totalement auto-produit. Nous avons commencé par composer la musique, à partir de laquelle nous avons imaginé les différentes scènes du film et réalisé le storyboard. A la suite de quoi nous avons créé les nombreux costumes, masques et décors du film, en nous entourant de couturiers et d’artistes en tout genre. Conjointement, et toujours en équipe, nous nous sommes lancé dans l’écriture des discours et dialogues du film, travail que nous terminons enfin à la rédaction de ce texte.

Mais ce projet est avant tout une aventure humaine et une histoire d’amitié, c’est pourquoi il cherche à rassembler et à restituer à l’écran la beauté et la diversité de ce qui le compose. Véritable Ovni, il est donc une ode au travail artistique collectif et trans-disciplinaire, aux détails et à leurs multiples facettes. Véritable concentré de références, de rencontres et de réflexions, il est à l’image du temps et des gens qui le composent.

Nous avons besoin de vous!

Votre précieux soutien nous permettra de lancer le tournage du film, et de subvenir aux coûts relatifs à la post-production, et à la diffusion, en assurant ainsi sa faisabilité.

Le montant estimé pour la réalisation totale du projet est de 23’000CHF. Ceci comprend, l’écriture, le tournage et la post-production, ainsi que la réalisation d’un double vinyle 12 pouces et le montage d’une exposition liée à la projection du film.

En effet, il nous tient à coeur de diffuser ce long métrage dans un contexte artistique, mais pas seulement, nous avons pour but de proposer ce film dans des festivals cinématographiques en Suisse (comme le Fiff de Fribourg, le Luff à Lausanne ou encore Locarno) et si possible d’étendre les candidatures à des compétitions françaises.

Pour ce faire, nous avons déjà investi 8’000 CHF, et demandé 5’000 CHF au pour-cent culturel Migros pour la mise en place de l’exposition (en attente). Mais il nous est impossible, en étant encore étudiant, de toucher bon nombre de subventions cinématographiques se destinant principalement aux professionnels du milieu.

C’est pourquoi nous avons tout particulièrement besoin de votre aide. En nous soutenant ici, vous rendez possible la réalisation du projet sur lequel nous misons tout depuis 4 mois. Vous donnez donc non seulement vie au film, mais vous valorisez une aventure humaine en lui donnant la force et les moyens de se réaliser pleinement.

Les coûts sont résumés comme suit :

Tournage (crew, matériel, costumes, décors, transports): 8’500 CHF

Postproduction (editing, étalonnage, mix/mstr bo):
7’000 CHF

Réalisation du vinyle (150 exemplaires):
2’500 CHF

Organisation de la première + communication:
1’000 CHF

Production des pièces et montage de l’exposition:
4’000 CHF

Total: 23’000 CHF

Un Film Original

Le dîner ne fait pas allusion, il montre. Dans la tête d’un peintre, à un instant clef de sa création. L’architecture structure l’espace, la musique structure la pensée. Le discours ne montre pas, il fait allusion.

«There must be something left after we touch something»

Comme nous l’avons dit plus tôt, le projet est né d’une rencontre. Déménageant nos ateliers respectifs dans la même usine à Crissier (Vaud). C’est par un heureux hasard que Clément est arrivé dans le studio de musique à peine terminé. Nous avons eu une grande discussion autour du film de Raul Ruiz, « L’hypothèse du tableau volé». Le film était proche d’une incompréhension et d’un paradoxe total, malgré tout il était le point de départ évident d’un travail artistique collectif. Alors, très rapidement, nous nous sommes consacrés à la reconstruction d’une bande originale, musicale donc, à partir du Film de Ruiz. Puis le projet musical s’intensifiant, de nouvelles rencontres ont eu lieu, et de réelles ambiances et vibrations en sont nées. L’idée de produire un film n’était pas encore à l’ordre du jour, cependant plus le travail musical avançait, plus il était accompagné de réflexions, d’échanges, de références et de questionnements. C’est donc dans cette dynamique que la musique semblait n’être finalement qu’une pièce dans une énigme plus complexe et plus ambitieuse, à l’image du travail de Raul Ruiz.

En effet car tout comme Ruiz apprécie la mise en abîme, le film en use sans parcimonie. En effet le film s’efforce de parler de processus artistiques au moyen du processus artistique. Ne venant pas du cinéma mais des arts visuels, ce film représente pour nous un prétexte au processus, une porte ouverte à la découverte, à l’expérimentation, et au travail trans-disciplinaire. Une sorte d’énigme à résoudre, une énigme d’autant plus palpitante qu’elle apparaît compliquée. Depuis maintenant quatre mois, pas un jour ne se passe sans que nous soyons rappelé à elle. Presque obsessionnelle, sa résolution nous apparaît comme nécessaire.

Pendant l’écriture du film, nous avons pris conscience que nos pratiques respectives et nos sensibilités au monde se rejoignent spontanément dans un questionnement des paradoxes, des énigmes, de ses liens et imbrications avec l’erreur, le flou, et les questions de représentation du réel nécessairement sous-jacentes. Faire un film était donc, pour nous, un espace privilégié où faire exister de manière paradoxale, la définition et l’indéfinition, le rationnel et l’irrationnel, le visible et l’invisible, le vivant et le mort, la vérité et le mensonge, le juste et l’erreur; le tout et le rien; la représentation d’une représentation de la représentation.

Nous nous réjouissons de pouvoir partager cette aventure enthousiasmante avec vous, et nous vous remercions infiniment pour l’attention que vous nous avez donnée. Clément et Antoine