Vinci avait raison

de Floriane Mésenge

Renens

Le premier spectacle de la compagnie du Rond-Point aura lieu au Contexte-Silo à Renens en Septembre. C’est avec votre aide que nous trouverons la somme de 8’000.- CHF pour terminer notre création !

CHF 8’000

100% de CHF 8’000

100 %
Comment ça fonctionne

Le principe du «tout ou rien» s’applique: l’argent ne sera reversé au projet qu’à condition d’avoir atteint ou dépassé l’objectif de financement.

66 contributeur*rices

Clôturé avec succès le 24.8.2017

Qui sommes-nous

Nous sommes la compagnie LE ROND-POINT, fondée autour d’acteurs rencontrés à l’école de théâtre des Teintureries à Lausanne en 2006. Nous avons fait notre école ensemble, appris les méthodes de jeu et nous nous sommes construits un langage théâtral commun. Puis il y a l’envie de monter la pièce Vinci avait raison du dessinateur, humoriste, et écrivain Roland Topor. Alors, d’autres comédiens de l’école de la Manufacture de Lausanne ont rejoint le projet. Aujourd’hui et pour ce spectacle, l’équipe technique et artistique compte au total onze personnes.

Le travail de la compagnie s’intéresse à l’homme dans tous ses aspects. Un travail humaniste qui tente de comprendre l’homme dans son environnement et dans son rapport au monde. Explorer le pourquoi de son incohérence, de sa cupidité, de ses mensonges, de sa profondeur et de sa beauté.

L'équipe
L'équipe

Ce que nous faisons

On se situe dans un genre audacieux avec cette pièce: la parodie de Vaudeville. Topor remplace l’amant dans le placard par des étrons et raconte une histoire de la vie ordinaire. Deux couples se retrouvent le temps d’un week-end (avec le fils attardé et la fille au pair suédoise). Quelque chose constipe la rencontre, les toilettes sont bouchées, il faut trouver le coupable. C’est comme dans la vie. L’accusation cache la peur et fausse la responsabilité. Tous se suspectent. Reste ce mal en nous qui ne sort pas, ce mal insupportable…

Dans Vinci avait raison, Topor nous propose une réflexion sur la vile condition humaine, ou plutôt sur l’animalité que l’homme tente par tous les moyens de dissimuler. Une parodie de vaudeville survolté sur fond d’enquête policière, qui aborde la dualité corps – esprit, et la peur de l’autre, deux thèmes fondateurs de notre civilisation.

Roland Topor prend aussi à bras le corps tous les grands thèmes de l’art contemporain. Il questionne le rapport au corps et à l’animalité, notre rapport aux besoins vitaux, aux pulsions, aux tabous, à la propreté, à l’art, au monde, au rire, à l’ordre, à la Culture, à la civilisation, à l’état, à la société de contrôle. Un jeu stylistique de soixante minutes sur le retournement, l’inversion et le mélange des contraires autour du trivial et du sublime. Mettre en miroir des notions qui ne vont pas ensemble, et bien se garder de donner des réponses. Dans cette pièce, Topor ne s’inscrit pas dans une esthétique morale mais bien dans un acte d’expression contestataire : le pamphlet total donc insaisissable.

Le cri du cerf
Le cri du cerf

A quoi votre soutien va servir

Nous avons eu des soutiens publics afin de monter Vinci avait raison. Il ne nous manquerait plus qu’une subvention «wemakeit», votre subvention, pour parvenir à finaliser notre budget. Grâce à votre participation, vous permettrez à la compagnie du Rond-point de terminer sereinement sa création et vous participerez à la redécouverte de cette pièce essentielle à l’Oeuvre de Roland Topor.

Gravure de Roland Topor
Gravure de Roland Topor