La femme parfaite est-elle en rupture de stock? Court-métrage mélangeant film de fiction et images d'archives. Scénario et réalisation de Sarah Eltschinger, avec Barbara Descours et Damien Tornare.

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So funktioniert’s

Es gilt das «Alles oder Nichts»-Prinzip: Nur wenn das Finanzierungsziel erreicht oder übertroffen wird, werden dem Projekt die Gelder ausgezahlt.

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Erfolgreich abgeschlossen am 3.6.2017

Synopsis

Un café. Une table et deux chaises. Une femme à la voix grave et posée répond à un journaliste d’un magazine féminin à la mode. Elle lui parle de la question de la femme aujourd’hui. Elle qui a réussi, qui est un symbole de féminité pour beaucoup, enviée par des millions de jeunes femmes dans le monde, elle se questionne. Comme une évidence, elle nous parle de la difficulté de trouver sa place aujourd’hui dans notre société. La femme parfaite, commence-t-elle, est en rupture de stock.

Nous avons besoin de vous

Nous allons tourner durant le mois de mai et de juin prochain la partie fiction de ce court-métrage. Nous avons déjà rassemblé une bonne partie des images de documentaire qui seront montés en alternance avec la partie fiction. La voix-off de la comédienne sera le fil rouge de ce film et nous emmènera dans sa réflexion sur la question de la femme alors que des images d’elle et de notre société actuelle nous apparaîtront. La postproduction (montage, étalonnage et mixage) aura lieu entre les mois de juillet et de novembre 2017, dans le but de pouvoir inscrire le film dans des festivals en Suisse et à l’étranger.

L’argent récolté financera essentiellement la postproduction du film :

  • le montage sera confié à une professionnelle aguerrie. Seul un montage précis et maîtrisé donnera au propos toute sa force.
  • le mixage du son sera également confié à un spécialiste.

Tout financement supplémentaire permettra, parmi d’autres ambitions, de multiplier les inscriptions à des festivals et d’ajouter les sous-titres anglais nécessaires à ces dernières.

Note d'intention de la réalisatrice

Depuis plusieurs mois, je m’interroge sur la place des gens dans notre société, ou plutôt devrais-je dire où nous plaçons les gens dans notre société. Quelque soit le domaine choisi, il semblerait que pour traiter l’information, nos cerveaux analysent, puis trient l’information et la déposent dans des tiroirs pré-établis de notre mental. Plusieurs reportages m’ont d’ailleurs appris que les stéréotypes et les préjugés se construisaient justement dans ce besoin de tri de l’information. Sans vouloir juger de cette manie de nos cerveaux, j’ai voulu m’en amuser, et jouer à révéler cette manière de faire, qui semble être monnaie courante dans l’espèce humaine. La question de la femme dans notre société s’y prêtait tout particulièrement.

NOTE ARTISTIQUE
Loin du débat féministe progressiste, ce film se veut avant tout un constat, un état des lieux du contexte social et culturel dans lequel nous vivons. Ce court-métrage narré par une voix-off, alternera des images d’archives et de documentaires de notre société actuelle et passée à des images de fiction mettant en scène l’interview d’une femme reconnue. Comme un rappel d’où nous en sommes et de la manière dont nous nous comportons, c’est avant tout un arrêt sur image de ces «boîtes» que nous construisons et une mise en évidence des étiquettes sociales que nous utilisons sans cesse et ce sans nous en rendre compte. Avec humour et dérision, ce court-métrage tentera de remettre au centre de la discussion nos croyances et nos certitudes sur les jeux et enjeux sociaux dont nous faisons partie. Nous avons choisi, avec le chef opérateur, de filmer en 4/3, format quasiment tombé en désuétude de nos jours et qui résonne très bien avec le propos choisi. Un format quasi carré, enfermant, pour parler des carcans en vigueur. Un format également qui fait référence au passé, afin de parler de l’évolution de la condition des femmes dans notre société et qui répondra en écho aux images d’archives d’hier et d’aujourd’hui. La forme répondra ainsi au fond.

FICHE TECHNIQUE
Durée du film prévisionnelle: environ 12 minutes
Réalisation et scénario: Sarah Eltschinger
Image partie Fiction: Sébastien Friedmann
Image partie Documentaire: Chloé Hetzel
1er assistant réalisateur: Michael Guillod
Décors et costumes: Nicolas Berger
Maquillage: Noémie Lachat
Jeu: Barbara Descours et Damien Tornare
Photographe de plateau: Henri Marbacher
Régie: Philippe Annoni
Production: association Pluriel Production (Jean-Sébastien Terradillos) et Cornland Studio