Bernard Crettaz, le film

von Troubadour Films

Genf, Freiburg und Siders

L’enfance, l’amour, la mémoire, la vieillesse, la mort et la covid-19. Une épidémie brutale révèle des inégalités invisibles et des solidarités nouvelles. Bernard Crettaz scrute notre époque troublée.

CHF 26’288

101% von CHF 26’000

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So funktioniert’sä

Es gilt das «Alles oder Nichts»-Prinzip: Nur wenn das Finanzierungsziel erreicht oder übertroffen wird, werden dem Projekt die Gelder ausgezahlt.

119 Unterstützer*innen

Erfolgreich abgeschlossen am 21.12.2020

Le contexte

En arpentant d’un pas lourd et lent le cimetière de Carouge, Bernard Crettaz me confie : « C’est triste de le dire ainsi, mais avec cette épidémie, la mort a repris sa place dans nos sociétés, on compte nos morts, on pleure nos morts et on en parle partout… Aucun pays n’est préparé à cette situation… Nous sommes face à un ennemi invisible qui nous impose la mort dans la souffrance et la solitude et confisque la possibilité de vivre son deuil… Nous sommes donc devant une épreuve sans commune mesure et avons besoin de solidarité… à tous les niveaux »

Après m’être plongé dans le thème du deuil avec le film « Un Ange passé trop vite», et tourné un film avec la grande reporter Laurence Deonna, qui sortira l’année prochaine, je lance un nouveau projet, avec la participation de l’éminent sociologue et ethnologue Bernard Crettaz, créateur des cafés mortels. Ce documentaire tournera autour de l’expérience de vie de Crettaz et de ce qu’il a accompli au niveau des rituels funéraires et de leur importance dans nos vies. En effet, au moment de perdre un être cher, nous avons besoin de l’accompagner, de lui faire nos adieux et d’honorer sa mémoire par une cérémonie, le premier pas d’un long processus de deuil.

Or l’épidémie du Covid-19 a interrompu ce processus. Nombreuses sont les personnes qui n’ont pas pu faire le deuil d’un proche mort de ce virus, ou d’autre chose. Nos sociétés se sont figées et le temps est resté suspendu. Aujourd’hui, nous sommes atteints dans notre intimité ; nos gestes d’affection et notre convivialité sont confisqués. Nous ne pouvons désormais plus nous toucher, pas d’étreintes, pas de poignées de mains, pas de baiser, pas de rassemblement pour célébrer une fête… La distance est de mise et pèse lourd sur notre nouveau mode de vie. Que nous réserve l’après Covid? Tout le monde spécule, personne ne le sait.

  • Bernard dans sa jeunesse
    Bernard dans sa jeunesse
  • Le masque et le covid!
    Le masque et le covid!
  • Bernard à Carouge
    Bernard à Carouge
  • Bernard et son épouse Elisabeth
    Bernard et son épouse Elisabeth
  • Bernard et son ami Fragnière
    Bernard et son ami Fragnière
  • Crettaz à Fribourg dans le bistrot de son quartier
    Crettaz à Fribourg dans le bistrot de son quartier

Ce que notre projet a de spécial

LE FILM : Avec ce projet, j’ai à coeur de réaliser un film qui questionne notre rapport à la mort, au temps, aux rituels, à la richesse et à la diversité des attitudes face à la mort. Analyser er essayer de comprendre la mort en temps de pandémie ainsi que la violence insidieuse qu’elle propage, la précarité qu’elle révèle, le partage et la solidarité qu’elle suscite. A travers, l’expérience et le regard aiguisé du sociologue suisse Bernard Crettaz, fervent défenseur de la libre parole autour de la mort, nous allons rendre compte des remises en question qui nous envahissent quand approche la fin de vie. Comment appréhender demain, cet après incertain qui nous hante déjà, et qui peut-être nous aidera à découvrir ce qu’il y a de vrai et de vivant en chacun de nous.Une démarche lente mais déterminée, filmée à hauteur d’un homme qui se surnomme le «Vieillissant» et qui évoque hier avec tendresse et culpabilité, s’inspire du présent et rêve d’un avenir qui lui échappe.

Crettaz s’associe aussi à un contemporain, Jean-Pierre Fragnière, sociologue, pour écrire un livre intitulé : «Oser la Mort». Ensemble les deux complices osent se confronter à leur propre mort.

Nous sommes convaincus que ce film suscitera un vrai débat qui nous concernera tous. Aussi, il aidera nos jeunes à porter un regard différent sur leurs aînés, à comprendre l’importance d’être là pour eux, car à cet âge avancé… l’espérance devient violente!

Une mise à nu forcée par cette crise sanitaire inédite, dont personne ne connaît l’issue. Nous sommes appelés à repenser notre manière de vivre, d’être attentifs au monde qui nous entoure, aux autres et à la réalité de nos rapports. Nous sommes face à nos responsabilités.

LE TOURNAGE : Nous sommes en tournage, à Fribourg, Genève, Vaud et Valais car Bernard Crettaz est un nomade urbain et nous espérons terminer dans une semaine.

Chaque jour apporte son lot d’événements et de confidences d’un homme qui a dédié sa vie à la mort et aux rites funéraires. Nous filmons ses rituels, son travail de transmission, ses interrogations et ses remises en question. Nous filmons aussi ses silences, qui en disent parfois long. Ses témoignages passent d’une analyse sociologique cohérente et objective, à une parole plus intime, plus critique et plus subjective.

OJECTIFS DE TROUBADOUR FILMS DEPUIS PLUS DE 35 ANS : Faire des films liés à des thématiques sociétales qui nous concernent tous. La jeunesse et ses aspirations, la famille, la vieillesse, le handicap, le sort des femmes et leurs luttes pour l’égalité ici et dans le monde, la solidarité, portraits d’artistes marquants, la résilience, le milieu paysan et ses difficultés, le deuil, le sort des migrants.

  • Bernard à la cathédrale de Fribourg
    Bernard à la cathédrale de Fribourg
  • Bernard à Genève
    Bernard à Genève
  • Conférence de Bernard sur le covid et son impact
    Conférence de Bernard sur le covid et son impact
  • Zinal, village d'enfance de Bernard
    Zinal, village d'enfance de Bernard
  • Bernard au cimetière de Fribourg
    Bernard au cimetière de Fribourg

VOTRE SOUTIEN

Je fais appel à vous aujourd’hui, dans cette période étrange et assez particulière, durant laquelle nous avons subi de façon brutale, l’impact de l’épidémie. Suite au confinement, mes projets ont pris six mois de retard. La sortie cinéma de mon film sur Laurence Deonna est reportée à 2021, mais nous continuions comme nous l’avons toujours fait, à faire des films avec rigueur, coeur et intégrité !

A QUOI VA SERVIR VOTRE ARGENT ?

Le reste des fonds que nous sollicitons nous aiderons pour le montage image, le montage son et les droits de la musique du film. Nous souhaiterions terminer cette phase avant la fin de l’année, pour pouvoir reprendre au début de 2021 et entamer les finitions, pour sortie cinéma au printemps 2021.

Beaucoup d’entre vous suivent notre travail et nous ont souvent soutenus, ces dernières années. Aujourd’hui, votre soutien devient vital pour la suite de notre travail. Un tout grand merci d’avance pour vos coups de pouces !!!

COMMENT NOUS SOUTENIR ?

  • Lisez, partagez, et si le coeur vous en dit choisissez une contrepartie !

MERCI DE VOTRE SOUTIEN ! N’HÉSITEZ PAS À PARTAGER ! Plus vous serez nombreux à partager ce lien et plus nous aurons de chances d’atteindre notre objectif pour réunir les fonds nécessaires pour terminer le film.

  • Le vieux Zinal, Valais
    Le vieux Zinal, Valais
  • Bernard avec ses parents
    Bernard avec ses parents
  • Vaches qui traversent le vieux Zinal
    Vaches qui traversent le vieux Zinal
  • Bernard seul dans le Zinal de son enfance, aujourd'hui
    Bernard seul dans le Zinal de son enfance, aujourd'hui