Construction à Madagascar

de Lauren

Soahanina

Un petit village isolé sur la côte Ouest de Madagascar manque d’aide financière de la part de l’État, et a besoin d’un marché, d’une salle de classe, d’équipements pour l’hôpital, etc. Soutenez ce projet communautaire !

EUR 760

30% de EUR 2’500

30 %
Comment ça fonctionne

Le principe du «tout ou rien» s’applique: l’argent ne sera reversé au projet qu’à condition d’avoir atteint ou dépassé l’objectif de financement.

16 contributeur*rices

Clôturé le 12.11.2016

Qui sommes-nous ?

Salama ! Nous sommes 3 jeunes volontaires pour l’ONG ’World Wildlife Fund’ à Madagascar :

– Anja, originaire de la capitale (Antananarivo), termine son Master en Sciences Environnementales. Efficace et ambitieux, ses cellules grises crépitent et feront certainement de lui un environnementaliste renommé ;

– Daniella, originaire d’Antananarivo, est étudiante en Informatique & Multimédia. Douce et réfléchie, c’est la plus jeune du groupe ;

– et moi-même, Lauren, française diplômée d’un Master en Gestion de Projet en Environnement. Voyageuse passionnée par la photographie et les contrées lointaines, je suis l’auteur du blog Visions d’Ailleurs.

Nous avons été envoyés dans un petit village isolé, sur la côte Ouest de Madagascar, dans le but d’appuyer l’agent sur place et de se familiariser avec la réalité de terrain. Au programme : sensibilisation et éducation des jeunes à l’environnement, restauration des mangroves et enquêtes auprès des pêcheurs.

Pourquoi ce crowdfunding?

Soahany est un village d’environ 800 habitants, entouré de campements plus petits. A notre arrivée, nous rencontrons les aînés du village qui nous informent de la situation actuelle et des besoins. L’État se préoccupe peu de ce genre de petit village isolé et les moyens financiers manquent.

– Il y a presque 10 ans, un cyclone a détruit le marché, lieu de ralliement et de ravitaillement du village, ainsi que le toit de l’hôpital. Actuellement, les villageois (agriculteurs ou pêcheurs) doivent se déplacer d’un village à l’autre à pied, en pirogue ou en charrette à zébu pour vendre leurs produits grâce au porte-à-porte. La reconstruction du marché permettrait de résoudre le problème d’enclavement de ces villages, de valoriser chaque localité, d’ajouter de la valeur aux produits locaux et de créer un centre d’activité et d’échanges.

– Une annexe à l’école primaire attend encore les matériaux pour finir sa construction.

– Le docteur du village nous fait part des conditions très sommaires dans lesquelles sont soignés les patients, et du manque d’équipements adaptés.

Matériel nécessaire

Le matériel sera local, autant que possible. Il y a besoin de tôle (pour le toit), de clous et de vis, de chaux et de ciment, de bois (pour les poutres, les fenêtres, les chaises, etc.), d’argile et de sable, etc. L’hôpital a besoin tout particulièrement d’une véritable table de consultation et d’une table d’accouchement. Un menuisier, un maçon, des porteurs et transporteurs seront employés pour ce projet. Quant à la construction, tout le village va s’impliquer sans être rémunéré. Cela permet d’assurer qu’ils s’approprient ce projet qui les concerne, et il est important qu’ils y jouent une grande part. Le maire participera aussi aux frais de construction.

Le montant du projet a été estimé avec l’aide des artisans et un représentant de la commune.

Suivez l’avancement du projet !

Présents sur place pendant trois mois (jusqu’à mi-décembre), nous avons le temps de collecter des fonds, acheter le matériel et suivre la progression du projet afin de s’assurer que l’argent sera utilisée à bon escient. Dès que notre objectif est atteint, nous allons organiser une réunion avec l’ensemble du village, déterminer un planning et faire les achats du matériel. Nous vous tiendrons au courant de l’avancée du projet sur la page Facebook de Visions d’Ailleurs. Merci pour votre aide!