Nous sommes 2 jeunes vidéastes passionnés qui venons de terminer notre premier court-métrage 100% autofinancé. Votre soutien est essentiel pour rembourser ces frais, le distribuer et lancer le 2ème!

CHF 8’300

103% de CHF 8’000

103 %
Comment ça fonctionne

Le principe du «tout ou rien» s’applique: l’argent ne sera reversé au projet qu’à condition d’avoir atteint ou dépassé l’objectif de financement.

69 contributeur*rices

Clôturé avec succès le 29.5.2024

Un Rêve devient réalité

Ça y est, notre premier court métrage est terminé ! Il nous a demandé plusieurs mois de travail acharné mais nous sommes très contents du résultat. C’est non seulement un rêve qui se concrétise mais aussi une page qui se tourne ou plutôt une nouvelle qui se commence… Mais laissez nous d’abord nous présenter.

A propos de nous

Nous avons 15 – 16 ans et sommes passionnés de cinéma et par le monde de l’audiovisuel.

Je m’appelle Alessandro, j’ai 16 ans, j’ai eu ma première caméra à 8 ans et depuis je n’ai jamais arrêté. C’était à vrai dire, mon deuxième appareil photo mais, le premier réellement dédié à la vidéo avec les mêmes options que les caméras professionnelles. J’ai commencé avec de petites vidéos de vacances que l’on regardait ensuite une par une car je ne connaissais pas encore le montage vidéo. A 11 ans, j’ai reçu un appareil photo avec lequel je pouvais pousser mes connaissances encore un peu plus loin. Grâce à lui je me suis passionné pour la photo (à cette époque surtout la photo animalière) et j’ai commencé à faire de la post-production, notamment sur Lightroom (surtout pour la retouche photo). J’apprenais énormément aussi en regardant des vidéos, en lisant des livres et avec les conseils de mon oncle, qui avait fait plusieurs cours de photographie. En parallèle, j’ai commencé à m’intéresser au monde des drones. Après des débuts avec des appareils d’entrée de gamme, en 2019 j’ai acheté mon premier drone équipé d’une bonne caméra. J’ai développé une vraie passion pour la prise de vue aérienne et j’ai commencé mes premiers montages vidéo en utilisant, déjà à cette époque, DaVinci Resolve.

J’ai commencé à avoir des premiers engagements (vidéo pour un camping et pour des privés) et je me suis également formé en partant à Andalo (Italie) faire un camp de photographie principalement axé sur la photographie sportive et ses méthodes de prise de vue.

Un peu plus tard, alors que j’étais en 9ème année scolaire, j’ai rencontré Valentin et j’ai découvert qu’il était aussi passionné par le cinéma. Ensemble, nous avons tourné une vidéo pour un projet scolaire et nous avons adoré cette expérience. J’ai tourné ensuite un court documentaire sur le glacier d’Aletsch et j’ai fait un stage chez Swiss Artist Production à Crissier. À la suite de cette expérience très enrichissante, j’ai eu la chance de pouvoir collaborer à nouveau avec eux pour un autre projet. Ma passion pour le monde de la vidéo ne cesse d’augmenter au point que j’envisage de poursuivre mes études dans une école spécialisée dans ce domaine et d’en faire ensuite mon métier.

Bonjour, vous l’avez compris, moi c’est Valentin ! Ma première approche avec la création vidéo s’est faite avec les stop-motions. Je photographiais des scènes en Lego que j’inventais et mettais en place avec de premiers petits scénarios. Je combinais ensuite les photos pour en faire des films d’animation. A cette échelle, j’ai commencé à prendre du plaisir à découvrir les différents paramètres de la réalisation. C’est ainsi que j’ai, petit à petit, approché le monde passionnant du cinéma. Avec ma première caméra, j’ai fait des vidéos que j’avais beaucoup de plaisir à réaliser. A la même époque, j’ai aussi participé à un camp d’initiation à la photo, durant une semaine de vacances à Bulle. Un premier pas important dans la découverte du cadrage, des profondeurs de champ, de l’utilisation de la lumière et des contrastes.

Tout naturellement, j’ai progressé et décidé d’écrire mes premiers scénarios. J’ai regardé beaucoup de films, de différents styles et époques, j’ai lu de nombreux livres sur le cinéma afin d’en saisir un peu mieux les codes. C’est fou ce que l’on peut apprendre en autodidacte, simplement en expérimentant, en ratant et en recommençant.

En parallèle, j’ai aussi suivi des cours de théâtre (TMR) pendant plusieurs années ce qui m’aide énormément aujourd’hui pour diriger les acteurs dans leur jeu.

Ensuite, ce fut la rencontre avec Alessandro. J’ai été très content de trouver quelqu’un qui avait la même passion que moi. Puis, lors d’une discussion, une fois le premier projet pour l’école terminé, je lui ai parlé d’une idée qui me trottait dans la tête depuis un petit moment, celle de faire un véritable court-métrage.

Dès lors, cela a représenté beaucoup de travail, beaucoup plus qu’on ne l’avait imaginé en démarrant cette aventure ! En même temps, nous étions bien sûr toujours à l’école, mais cela ne nous freinait pas, au contraire ça nous motivait à nous investir encore plus.

Accrochage d'une perche son in extremis
Accrochage d'une perche son in extremis

Le début de l’aventure

Nous avons donc collaboré pour la première fois lors d’un projet pour l’école. Valentin s’occupait du scénario et de jouer un personnage et Alessandro de filmer et de faire le montage. Suite à cette expérience que nous avons beaucoup aimée, nous avons décidé de travailler à un moyen métrage qui, pour un premier film, s’est très vite avéré trop ambitieux et trop long à tourner. Valentin s’est donc lancé dans plusieurs écritures de scénarios et a écrit le premier épisode d’une série de science-fiction. Mais là aussi, on a estimé le projet trop coûteux. Entre-temps nous avons décidé d’améliorer nôtre équipement en achetant du matériel (nouvelle caméra, microphone, perche-micro, lumières, stabilisateur pour caméra, appareil à fumée, écran pour la retouche colorimétrique et quelques accessoires pour les caméras).

C’était une grosse décision, nécessaire, voire indispensable pour pouvoir avancer.

Nous y avons mis toutes nos économies ! C’est à ce moment-là qu’est né Demi-pause. Un court-métrage qui raconte un épisode de la vie d’une jeune violoniste qui rêve de jouer dans un orchestre prestigieux.

L’écriture du scénario

D’où viennent les idées ? Comment rendre une histoire captivante et censée ? Pourquoi avoir choisi ce thème plutôt qu’un autre ? Comme vous l’avez lu, j’avais déjà écrit des scénarios avant de rédiger celui de Demi-pause. J’ai dû toutefois composer avec une contrainte majeure pour celui-ci : le temps. En effet, les dates de tournage étaient déjà planifiées et nous avions décidé avec Alessandro de modifier radicalement le scénario initialement prévu pour ce tournage. Il nous fallait donc avoir une nouvelle histoire que l’on puisse tourner. A partir de là, je n’ai plus pensé qu’au scénario. Et la persévérance a fini par payer car au bout d’une semaine de recherche, j’avais le synopsis devant moi.

Alors que raconte cette histoire ?

Un jour, Léa, une jeune violoniste, reçoit de sa professeure de violon un message qui va peut-être faire basculer sa vie. Cette dernière l’a inscrite à un prestigieux concours de violon. Cependant, entre la pression du temps et des événements extérieurs qui la touchent, Léa sombre petit à petit dans la folie…

Je trouve très intéressant d’expérimenter cette dimension de folie parce que l’on a tous de petits moments de folie. Mais là, on pousse le trait plus loin en allant presque dans le surnaturel. Il faut cependant faire très attention à rester dans un univers cohérent et à ne pas trop s’éloigner de l’atmosphère de départ. Cela a été un grand challenge !

J’ai beaucoup aimé ce moment de création. La liberté que l’on a en tant que scénariste est un des aspects que je préfère, bien que, dans mon cas, il ait aussi fallu penser «budget».

La magie et les galères du tournage

Carte du son qui lâche, faux-raccord, météo défavorable, lumière qui s’éteint, fou rire, moment de joie et de stress, ECLAIRS DE GENIE ! Voilà à quoi ressemblaient nos journées de tournage…

Nous avons eu de nombreuses «galères», allant de petits raccords jusqu’à la carte mémoire du son qui arrête d’enregistrer. Comme le savent peut-être ceux qui ont déjà vécu cette expérience, tout ne se passe pas comme prévu, mais cela fait partie de la magie du tournage et de la gestion de tout projet un tant soit peu complexe.

Ce tournage s’est déroulé en été, sur 5 jours vraiment intenses ! Ce que nous avons le plus aimé sur ce tournage, c’est de voir l’histoire qui se joue, qui en quelque sorte prend vie. C’est un moment de création important. Dans notre cas, nous nous sommes laissés libres de trouver des plans à ce moment-là. Nous avons aussi aimé le fait de réfléchir à plusieurs, sur le tournage, pour parvenir au meilleur résultat. Et cerise sur le gâteau, se retrouver entre amis a rendu ce tournage encore meilleur.

Le processus et les frayeurs du montage

Après le tournage, nous sommes passés à la phase de montage. Comme Valentin avait écrit le scénario et que j’ai plus d’expérience dans le montage vidéo, je me suis chargé de cette partie. J’ai commencé à monter le court métrage en mettant tous les clips vidéos bout à bout sur la timeline. J’avais 4 heures de rushes (séquences vidéo brutes) et il fallait sélectionner les bonnes prises pour un court métrage qui devait faire moins 20 minutes. Pour ne pas faciliter la tâche, pendant le tournage nous n’avions pas toujours annoncé au début de chaque prise quel plan on était en train d’enregistrer (manque d’expérience…). Cela a rendu très difficile la synchronisation des vidéos avec le son. Mais une fois cette étape passée, j’ai adoré essayer diverses techniques sonores et visuelles pour créer la bonne atmosphère et chercher à faire passer les bonnes émotions. Je dirais que lors de cette étape, ce que j’ai aimé a été de voir la concrétisation du projet et des idées qu’on avait eu sur le tournage. Dans le cas de ce court métrage, j’avais une très grande liberté lors du montage donc c’était vraiment un moment de création.

Pendant cette étape, il y a eu de grosses frayeurs dues à l’ordinateur qui n’arrivait plus à lire les fichiers à cause des innombrables retouches colorimétriques (modification de la couleur des plans). Heureusement, ce dernier événement est survenu vers la fin du montage.

Le dernier moment de panique a été l’exportation finale du film car l’ordinateur surchauffait et il faisait des crashs. La solution a été de le mettre dehors (heureusement il faisait froid =).

  • St-Prex, le soir après le tournage
    St-Prex, le soir après le tournage
  • La timeline de Demi-pause
    La timeline de Demi-pause

Pour que notre rêve continue…

Afin de pouvoir avancer et réaliser de nouveaux projets, nous avons besoin de votre soutien. En effet nous devons couvrir les frais de Demi-pause et aussi investir dans du matériel de plus haute qualité pour nous lancer dans de nouveaux projets et… MAKE IT HAPPEN !

Nous voulons également présenter à divers concours payants Demi-pause. Chaque don contribuera à nous permettre d’avancer et de faire de nouveaux films. Merci du fond du cœur pour votre soutien et pour votre confiance qui vont grandement nous aider à faire vivre notre passion et notre rêve.

Alessandro Baggi et Valentin Henri Chouet

Nos réseaux :

Alessandro Baggi : https://www.instagram.com/videonnair?igsh=bmgwOTEwMXI5am5u

Valentin Henri Chouet : https://www.instagram.com/vhc_officiel?igsh=MW5jbGU5dGl0djZ2dw==