De quoi s'agit-il ?
«Dolphin» est un court-métrage de 20min que je réalise dans le cadre de mon Bachelor à la SAE Institute Geneva. C’est un projet qui me tient tout particulièrement à coeur, puisqu’il permet d’aborder plusieurs thèmes importants, tels que le handicap visuel, les différences de perception entre une personne voyante et non-voyante, mais surtout les préjugés que nous, voyants, pouvons avoir vis-à-vis des personnes atteintes de cécité.
C’est donc l’histoire de Mia, aveugle de naissance, qui, recouvrant la vue suite à une opération des yeux, va découvrir le monde des images et peiner à s’y adapter. Mais c’est également l’histoire de Victor, ami d’enfance de Mia et voyant depuis toujours, qui suit l’évolution de son amie et qui comprend qu»apprendre à voir» n’est pas aussi simple que ce qu’il croyait.
Les particularités du projet
Grâce à ce film, je cherche à ouvrir le dialogue entre deux mondes que nous avons toujours eu tendance à séparer : celui des voyants et celui des non-voyants. Je pense que le fossé existant entre ces deux mondes est bien plus petit qu’on ne le croit, mais le thème du «handicap» est très souvent tabou pour celles/ceux qui ne sont pas directement concernés et cela contribue à créer des préjugés et à marginaliser les personnes atteintes. Je ne cherche pas le rôle de moralisatrice, mais simplement à montrer une perception du monde différente de celle que les voyants (moi y compris) connaissons.
Lors de la conception de cette histoire, j’ai réfléchis de deux manières : raconter une histoire avec l’image, mais également avec le son, pour le rendre intéressant pour quelqu’un qui ne le verrait pas. Durant mes recherches, j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec plusieurs personnes aveugles et passer quelques journées dans une école spécialisée, qui m’ont beaucoup inspirés pour ce projet.
Ayant l’ambition de rendre ce film disponible pour les personnes atteintes de cécité, il est également essentiel pour moi qu’il puisse être proposé en audio-description.
Une autre particularité de ce film réside dans son format. Ayant eu la possibilité d’apprendre à filmer sur des caméras numériques, nous souhaitions, pour ce dernier travail en tant qu’étudiants, élargir notre champ de connaissance explorer une manière plus traditionnelle de filmer : avec une caméra à pellicule. Une séquence de ce film, retraçant l’enfance des deux protagonistes, sera donc dédiée à ce format.
A quoi votre soutien va servir
Le cinéma a toujours un prix et la production d’un film vient toujours avec des frais non-négligeables.
Le montant ci-dessus me permettra de :
- subvenir aux besoins de l’équipe (nourriture, transports, 1e secours,…)
- louer le matériel technique nécessaire à la concrétisation du projet
- acquérir les objets spécifiques à la décorations et aux costumes
- pouvoir intégrer de l’audio-description
- inscrire le film dans différents festivals