Exposition «Frontières»

Exposition «Frontières»

de lucia sulliger

Vevey

Installation artistique. Un litre d’eau de mer puisé à Catane et une photographie de l’horizon vers l’Afrique seront présentés dans l’exposition «Frontières» à l’Ecole d’Arts Appliqués de Vevey/CEPV.

CHF 1’065

106% de CHF 1’000

106 %
Comment ça fonctionne

Le principe du «tout ou rien» s’applique: l’argent ne sera reversé au projet qu’à condition d’avoir atteint ou dépassé l’objectif de financement.

17 contributeur*rices

Clôturé avec succès le 14.3.2017

Qui sommes-nous?

Une classe de maturité intégrée du CEPV. Six élèves en école d’art appliqués âgés de 18 à 27 ans. Emeline, Gaëlle, Maïlys et Lucia en section expographie. Riccardo et Valério en section photographie. Une envie commune de se confronter à une réalité difficile et d’en ramener une larme.

Pourquoi cette installation?

Dans le cadre d’une installation dans les bâtiment de notre école sur le thème des frontières, nous avons choisi de dénoncer une problématique qui nous touche en tant que jeunes artistes, partisans de ce monde en (dé)construction.

Le projet

Frontières. Thème au cœur de l’actualité. Migrant, vague, invasion… Des termes durs sont utilisés. Les camps de réfugiés aux conditions de logements inhumaines, les morts terribles de milliers de personnes et bien d’autres problématiques s’en dégagent. Voir cet afflux comme une invasion. Discours politiques qui résonnent comme alertes au feu, les gestes choquent ou rassurent. Ainsi, quand l’inconnu, l’étranger s’approche, les esprits de divisent: fierté des uns, morale des autres.

A nous d’agir de manière éclairée et humaine. L’installation présentera la Méditerranée par un cube d’eau de mer puisé à Catane, ramené par la groupe en Suisse. Derrière : une grande photographie sobre, objective, de cette même mer. Incarner matériellement et visuellement la Méditerranée. Mettre en présence les spectateurs et cette terrible frontière. Le projet n’a pas pour but de dénoncer ou de montrer explicitement une quelconque problématique liée à l’immigration. Il s’agit ici de rendre visible l’intangibilité d’une telle frontière, dans une démarche conceptuelle.

Le propos sous-jacent se révèle humaniste. Il incite le visiteur à se positionner face à l’œuvre, à l’appréhender avec sa part de mystère: l’objet aussi nu que possible s’offrira à ses yeux tout en lui refusant ses secrets. Ici, le cube d’eau et l’image se répondront dans un rapport dialectique. L’un sera vrai, relèvera de la présence, l’autre représentera le vrai, relèvera du document. L’un et l’autre seront significatifs de deux réalités imbriquées: physique (présence) et visuelle (représentation), complémentaires et distantes à la fois. Il n’importe pas de définir une vérité définitive sur la frontière, mais de rendre sensible ce qui l’établit pour un temps: le désaccord.

  • Valério en pleine action
    Valério en pleine action
  • Le cube, la mer
    Le cube, la mer
  • croquis et visuel du projet
    croquis et visuel du projet
  • Riccardo, Emeline, Lucia, Gaëlle (de gauche à droite)
    Riccardo, Emeline, Lucia, Gaëlle (de gauche à droite)

Que soutenez-vous ?

Notre projet nécessite un déplacement à Catane en Sicile. Cette démarche concrète et géographique s’inscrit dans certains objectifs du PEEC MP Vaud.

  • Faire preuve de curiosité, d’ouverture, de respect et de tolérance envers toute activité créatrice
  • Utiliser les savoirs et le savoir-faire acquis pour développer plus avant ce qui est connu, et pour explorer des terrains nouveaux, comme pour créer des liens interdisciplinaires, en favorisant de nouvelles perspectives.

Le budget d’installation entend également un tirage de photographie et du matériel d’expographie.