Ce projet vise à retrouver et documenter l’histoire fantastique de l’EIRA, le voilier à vapeur de l’explorateur Benjamin Leigh-Smith, ayant sombré dans l’archipel arctique François Joseph, en 1881.

CHF 500

1% di CHF 40’000

1 %
Come funzionaä

Vale il principio del «Tutto o Niente»: la somma raccolta verrà corrisposta al progetto, solo se esso avrà raggiunto o superato l’obiettivo di finanziamento.

4 sostenitori

Concluso il 27.7.2018

L’incroyable recherche de l’EIRA et de son histoire

L’EIRA est un voilier à vapeur qui a coulé dans l’archipel François Joseph en 1881. Son incroyable aventure a été oubliée par l’Histoire.

Ce bateau représente un moment clé dans la découverte de l’Arctique, lieu de plus en plus sous les feux des projecteurs de l’actualité géopolitique en raison des changements climatiques actuels. Ce fut la plate-forme de nombreuses études scientifiques et la Royal Geographical Society a décerné un prix à Benjamin Leigh-Smith, l’un des premiers à suspecter l’influence des courants océaniques sur le climat mondial.

Le voilier à vapeur EIRA
Le voilier à vapeur EIRA

Ma mission

Le succès de cette campagne me permettrait de voyager dans différents pays (Suisse, France, Angleterre, Russie, États-Unis et Norvège) pour récolter des archives et interviewer des spécialistes de Benjamin Leigh-Smith et de son bateau.

Avec les images et les archives récoltées, je réaliserai, en collaboration avec des professionnels et des scientifiques, un court-métrage d’environ 20 minutes. Celui-ci sera une introduction à cet incroyable voyage qui se transforma en survie polaire. Ce sera également un moyen de faire un parallèle, avec une équipe de scientifiques, entre le climat vécu à cette époque par l’équipage et les conditions climatiques actuelles, en mettant en avant les impactes de celles-ci sur cette partie de notre planète.

Je pourrai également commencer à faire les démarches (autorisations et logistiques) qui me permettront de me rendre dans l’archipel François Joseph à l’été 2019, notamment là où j’ai localisé la position probable de l’EIRA et y mener des recherches, avec comme espoir de retrouver l’épave en bon état à l’instar d’un certain Titanic.

La réalité des choses fait qu’un projet dont la rentabilité n’est pas la motivation première à peu de chances d’être financé (d’autant plus étant donné les coûts faramineux de telles expéditions) de manière classique, mais j’ai, au cours de mes années de recherches, obtenu le soutien académique d’un certain nombre de personnes dont en particulier Monsieur Peter Capelotti auteur du livre: Shipwreck at Cape Flora: The Expeditions of Benjamin Leigh Smith, England’s Forgotten Arctic Explorer.

Benjamin Leigh-Smith en 1883
Benjamin Leigh-Smith en 1883

Et si ensemble nous allions plus loin?

Si la campagne dépasse mes espérances, grâce à vous tous, je pourrai me rendre en août 2018 dans la Terre François Joseph, en particulier au Cap Flora avec les rangers du parc National arctique Russe pour filmer le lieu où le bateau a coulé et où l’équipage a survécu durant dix mois dans l’hiver polaire sans perdre un seul membre de l’équipe de manière incroyable grâce au sang-froid du capitaine de ce navire.

Le but ultime de mon projet, qui va se dérouler durant plusieurs années (et qui ne sera pas financé par la présente campagne), est de plonger sur place, filmer l’épave et créer un film documentaire autour de cette incroyable aventure avec pour optique de mettre en lumière cette partie méconnue de l’histoire.

Ceci pourrait réellement être le départ d’une aventure incroyable aux multiples intérêts et j’espère de tout mon cœur que vous nous accompagnerez tout au long de notre équipée.

Vous trouverez un certain nombre de lettres de soutien qui me sont parvenue dans la section «plus d’informations» ;

Le campement des explorateurs au Cap Flora 1881-1882
Le campement des explorateurs au Cap Flora 1881-1882