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«Itinéraires entrecoupés» est un projet de portraits photographiques et récits de personnes inscrites à l’aide sociale. Livre à paraître et exposition itinérante en CH dès le mois d’avril 2017.

CHF 8’915

111% di CHF 8’000

111 %
Come funziona

Vale il principio del «Tutto o Niente»: la somma raccolta verrà corrisposta al progetto, solo se esso avrà raggiunto o superato l’obiettivo di finanziamento.

126 sostenitori

Concluso con successo il 20.1.2017

Des visages. Des récits. Des itinéraires entrecoupés par des accidents de la vie.

Entre septembre 2015 et octobre 2016, nous sommes allés à la rencontre de personnes qui se sont retrouvées, à un moment donné, inscrites à l’aide sociale en Suisse. Ils ont 19, 36, 45, 51, 63 ans… Chacun a son histoire: un licenciement, un accident médical hors mandat, un divorce, une enfance tourmentée ou une situation professionnelle instable. Dans une période de grande vulnérabilité psychologique, s’inscrire à l’aide sociale est une double peine: non seulement il faut désormais se mettre à nu face aux conseillers, mais en plus appréhender le regard des autres qui définissent par principe qu’il n’y a que des fainéants et des abuseurs de l’aide sociale. Mais qu’en sait-on vraiment? Qui sont ces gens?

Nous leur avons demandé de raconter leur histoire. Tous ont aussi accepté d’être pris en photo, chez eux, dans leur environnement quotidien.

Le projet «Itinéraires entrecoupés» tente de poser un regard humain sur le système. Il est important d’ouvrir le dialogue et de donner la parole à ceux qui se sentent brisés par la vie et par le regard des autres. Ils et elles pourraient être nous. Nous pourrions être eux.

Personne n’est à l’abri de tout perdre.

Soutenir le projet

Plus de deux ans de recherches ont été nécessaires pour parvenir à rencontrer les personnes qui ont accepté de témoigner et se faire prendre en photo. Aujourd’hui, nous passons dans la phase de concrétisation: la composition du livre (écriture des textes, lithographie des photos, graphisme), l’impression du livre et des photos pour les expositions. Soyons honnêtes: le budget à trouver encore dépasse largement 8’000.- mais chaque contribution de votre part nous permet d’avancer un peu plus vers l’aboutissement de cette aventure afin de pouvoir vous la présenter dès le mois d’avril 2017 un peu partout en Suisse romande.

Au sujet de l’auteure / photographe

Après des études aux beaux-arts de Genève, j’ai commencé à travailler dans les maisons de production de cinéma en Suisse. En 2008, alors que j’aurais dû être engagée sur un film, le producteur me prévient au dernier moment qu’il n’a pas obtenu assez de financement, que je ne serais donc finalement pas de la partie. J’étais alors au chômage et n’avais plus d’indemnités, ce qui signifie que j’ai dû aller m’inscrire à l’aide sociale pendant quelques mois. J’ai découvert alors un univers qui m’était totalement inconnu et me suis rendu compte que ce que je connaissais de l’aide sociale relevait beaucoup de clichés erronés. Depuis ce moment, j’ai eu envie de savoir qui étaient les personnes qui bénéficiaient de l’aide sociale, connaître leur histoire, comprendre ce qui s’était passé dans leur vie pour qu’elle bascule à un moment donné.

Dans un esprit documentaire, je me rends simplement chez ces personnes qui ont accepté de témoigner, je les prends en photo de manière très simple, chez elles, sans artifice, telles qu’elles sont. Et puis elles me confient leur histoire, leur parcours de vie, les points de rupture dans leur trajectoire.

Collaborateurs et soutiens

Dès le mois d’avril 2017, le travail sera à découvrir sous trois formes: l’édition d’un livre, une exposition des portraits photographiques un peu partout en Suisse romande, et un site internet.
L’aventure ne se fait pas seule! J’ai la chance de pouvoir compter sur un certain nombre de personnes qui m’accompagnent depuis le début: à commencer par Jean Richard, des éditions Réalités sociales à Lausanne, Elise Gaud de Buck (graphiste), Chloé Varrin (révision des textes), Roger Emmenegger (lithographie) ou encore André Balestrini (site internet).
Un certain nombre d’institutions contribuent d’ores et déjà au projet: L’Etat de Vaud, la Loterie romande, la fondation Ernst Göhner, les Villes de Lausanne, Yverdon, Morges, Montreux et Vevey. Si ces soutiens sont plus qu’encourageants, il reste encore un tiers du budget à trouver. Votre contribution est donc déterminante!