Une pièce d'Arne Lygre
C’est l’histoire d’une existence dévastée, qui tente de tenir debout en plein orage, l’histoire d’une tentative désespérée d’avancer au cœur de la tempête. Nous suivrons Moi, Mon amie, mais également La fille de mon amie, Mon mari et Une étrangère dans cette vie qui n’est plus tout à fait la leur.
MOI et MON AMIE doivent quitter en hâte leur foyer, leur ville, leur pays à cause d’un événement majeur. Une catastrophe naturelle ? Une dictature ou guerre civile ? Leurs proches (le mari de MOI et la fille de MON AMIE) doivent les rejoindre pour partir ensemble et, dans ce climat chaotique, l’attente a un goût d’éternité. Moi et Mon amie s’inventent alors d’étranges jeux de rôles (pour mieux appréhender leur propre existence ou pour mieux l’oublier ?).
Au-delà du départ forcé, les notions de rupture et de séparation hantent tout le texte : rupture dans le quotidien, rupture au sein du couple, rupture de la sphère sociale et de la sphère intime.
«Je disparais» ouvre le temps d’un entre-deux, d’une discontinuité, d’une intermittence de l’être, brouille les limites entre présence et absence, entre moi et l’autre, entre ce qu’on appelle réel et imaginaire.
Texte de Arne Lygre Mise en scène de Mathieu Bessero-Belti, Avec Laure Wolf, Fanny Pelichet, Elima Héritier et René-Claude Emery Coproduit par le Théâtre du Crochetan et le Quartier Culturel de Malévoz
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Fondée en 2006, la Compagnie Mladha explore la langue contemporaine et souhaite partager avec le public des écritures actuelles tant dramatiques que poétiques.
Cette exploration, nous avons choisi de la mener en nous appuyant sur des écritures contemporaines, des écritures de l’intime. En huit ans, la compagnie s’est frottée à des auteurs dramatiques comme Marguerite Duras (Yes, peut-être), Fabrice Melquiot (C’est ainsi mon amour que j’appris ma blessure), Howard Barker (La Douzième Bataille d’Isonzo). Elle a également participé à la révélation de pièces inédites telles que Sur un pont par grand vent de Bastien Fournier et Veilleuse (revenez demain) de Blandine Costaz, toutes deux éditées suite à la création.
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«Avec Je disparais, nous pouvons parler de ce que vivent et traversent les migrants à travers le monde et l’histoire, de manière très universelle et surtout de manière intime. Ce texte est une belle porte d’entrée pour sensibiliser, discuter ou comprendre le parcours intérieur et les déchirements que vivent toutes les personnes qui quittent un foyer par nécessité, qui fuient pour un ailleurs imprécis. Avec une question que permet le texte : Et si moi je devais partir ?» Mathieu Bessero-Belti, metteur en scène.
Je disparais, «pièce vertigineuse» selon Le Monde, propose, dans une langue théâtrale exigeante, une réflexion résolument contemporaine sur ces importants sujets.
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