Zumento la panthère
Ma tactique pour traverser le désert était de faire un pas puis un autre pas, j’ai fait la même chose avec ma musique en auto-production. A ce jour j’ai 5 chansons enregistrées et une foule d’autres mélodies et histoires dans la tête.
A quoi serviront vos sous ?
Votre soutien me permettra d’enregistrer les chansons en préparation pour avoir un album complet de 10 titres + un nouveau clip tourné au Cameroun + la promotion.
Grâce à vous et à ce CD, je serai présent sur le marché du disque en Suisse et en Europe, je pourrai être encore plus présent sur scène et travailler, travailler, travailler !
Clips ?
Mon premier clip «BenSkin» (à voir ci-dessus) a été tourné à Lausanne en 2010 par la réalisatrice Amina Djahnine.
Le 2e, YAYATO, sera tourné au Cameroun pour faire le chemin inverse.
Pourquoi soutenir ce projet ?
- Pour la Suisse multicolore et joyeuse, pour les passerelles sur lesquelles on se rencontrera.
- Pour découvrir les rythmes de mes ancêtres bamileke.
- Parce que vous me trouvez beau, ou parce que vous me trouvez laid, ça m’est égal.
- Parce que vous rêvez d’apprendre à danser le Ben Skin ou la recette du koki !
Ce que j’ai déjà fait ?
Je chante en Suisse depuis 2004, en live ou en semi-live sur des bandes son, ou seul avec mon tam-tam traditionnel.
Depuis 2010, j’ai été reçu par Gérard Suter in Radio Paradiso, par Mike sur Couleur 3, par des radios et télés de la diaspora africaine (Africa no1, Télésud, etc), encouragé par PSBmusic live et par le public de nombreux festivals en Suisse. Le clip Ben Skin a été diffusé durant des mois sur tvm3. Parallèlement je me produits en spectacle comme griot conteur chanteur avec mes percussions et la compagnie nanaboco de Lausanne www.nanaboco.org
Mon projet artistique :
- faire connaître ma culture d’origine, la musique bamileke et Camerounaise en général.
- partager ce que je sais le mieux faire : chanter, taper sur mes tambours, raconter des histoires, surtout en live, comme on partage un plat d’arachides.
- relier des styles, des publics, des horizons différents en profitant de ma situation au carrefour.
Qui je suis ? D’où je viens ?
A l’aise dans mes baskets Lausannois depuis 12 ans, j’ai grandi au Cameroun entre ma mère et ma grand-mère, grandes chanteuses de deuil. Elles m’ont appris à chanter et à taper. Prince n’est pas mon nom, c’est mon titre à la chefferie de Bangangté.
J’ai chanté pour mes compagnons de galère en traversant le Sahara à destination de l’Europe. J’ai vu comme cela nous encourageait et nous faisait oublier un temps notre sort de clandestins livrés aux vents et marées. J’ai décidé que si je m’en sortais, j’allais me consacrer à la chanson pour rassembler et réchauffer les gens.
Je m’inspire des rythmes traditionnels auxquels j’applique un style personnel. Je fais aussi fusionner différents genres. 2 courants pour cet album : des sons MAO en collaboration avec mes amis arrangeurs en Afrique, et des balades acoustiques plus world music. On n’est pas toujours obligés de choisir entre ce qu’on aime et ce qu’on aime !
Que gagnerez-vous à me soutenir ?
des CD, DVD, des recettes de ma maman, des pots de piment, des concerts-spectacles privés, une chanson personnalisée, des noix de kola, mes remerciements sincères, mes compliments les plus flatteurs à la façon de l’atalakou africain !
Que disent mes chansons ?
YAYATO veut dire bienvenue, c’est une chanson d’ambiance atalakou
BEN SKIN, le nom d’un rythme et d’une danse festifs de mon village, je raconte ma vie à Lausanne à nos mamans restées au pays.
RUE PRINCESSE souvenir d’un séjour à Abidjan et de cette rue mythique, haut lieu où la frime insolente et la pauvreté affligeante se rencontrent dans la même frénésie de vie typiquement Africaine.
FAMI LA voilà ma vie voilà ma famille voilà d’où je viens et les femmes qui veillent sur moi
KEKERE quelques syllabes chantantes, même pas un mot.
Nous aimons jouer avec la langue et les sons, créer des termes nouveaux. Ici je raconte le village, les villageois, la tranquillité des chèvres
Et la grand-mère alors ?
Shountoun Mouni, Magni Kouayim, Sok’njou, voilà quelques-uns des noms et éloges de ma grand-mère à qui je dois tout et dédie toutes mes chansons. Dans chacune d’elle, écoutez bien, vous entendrez son nom.