Résumé
Froideur glaciale, nuit noire. Une rue dans la périphérie. Un homme rencontre une femme. Le néon vert de l’éclairage de rue baigne ses cheveux blancs dans une lumière glauque. Le regard de la femme attire l’homme comme par magie. La femme ouvre son manteau, elle est nue en-dessous. L’homme reste figé.
Leur nuit d’amour est un jeu de pouvoir passionnel, dans lequel les deux corps s’embarquent dans un mélange de sensualité et de violence. Tout d’un coup la femme disparaît dans le néant, laissant l’homme perdu dans l’obscurité. Effrayé, l’homme fuit en courant.
La femme devient l’obsession de l’homme. Elle le chasse, il la fuit. L’homme court jour et nuit à travers ville et steppe, paranoïaque et sans pause. Son obsession l’éloigne toujours plus du monde. Plus rien n’existe à part lui et elle.
Pourquoi nous nécessitons votre aide
SIE IN IHM est un projet professionnel basé sur une importante initiative personnelle et une grande implication de la part de tous les collaborateurs. Jusqu’à maintenant cette production low-budget a été menée sans financements externes. Nous nous retrouvons maintenant à l’étape de la postproduction, pour laquelle des financements sont indispensables (studio, logements, matériel).
Avec votre soutien vous nous permettez de terminer ce film dans les conditions adéquates ainsi qu’à participer à des festivals internationaux.
Un grand et chaleureux merci à vous!
L’origine
Ce projet prend sa source dans l’envie de coréaliser un court-métrage librement inspiré du monologue de Méroé dans « Penthésilée » de Heinrich von Kleist. Le contenu et la forme du texte nous ont profondément marqué. Le monologue traite d’une rage aveugle et destructrice, surgie d’une passion amoureuse.
Pour mettre en scène notre scénario il nous fallait un cadre exceptionnel: le Kazakhstan en hiver. Les décors trouvés dans ce pays immense et mystérieux n’ont cessé de dépasser nos attentes: il s’agit de paysages vastes et vides, caractérisés par une végétation austère et un abandon général. La lumière hivernale est douce, la glace omniprésente et le vent incessant.
La grande partie du tournage a pris place à Aralsk, sur l’ancienne rive de la mer d’Aral, qui est en grande partie asséchée. À l’aide de signes et de quelques effroyables bribes de russe, nous avons pu communiquer avec les villageois et mettre en place notre plan de travail.