Ce dont il s'agit / un homme, une époque
Jules Jacot Guillarmod est né le 24 décembre 1868 à La Chaux-de-Fonds. Grand voyageur, ce médecin a parcouru le monde : Amérique, Asie, Europe, Afrique. Il est mort en 1925 à bord d’un paquebot dans le golfe d’Aden au large du Yemen . Aventurier, Jules Jacot Guillarmod est aussi un pionnier de l’alpinisme. Il doit sa renommée sur le plan international à la première tentative d’ascension du mythique K2 en 1902.
Passionné par la photographie, il a documenté ses périples et sa vie quotidienne par plus de 12’000 photos. Particularité de ces prises de vue : elles sont toutes en stéréoscopie (en 3d ou en relief).
Suivre les traces de Jules Jacot Guillarmod, c’est découvrir la Suisse et le monde à l’aube du XXème siècle; c’est vivre un roman d’aventure dont chaque photo est un voyage en soi.
Ce que mon projet a de spécial / une œuvre pionnière
Nous souhaitons projeter en 3d sur grand écran les photos stéréoscopiques de Jules Jacot Guillarmod. La technologie des cinémas d’aujourd’hui sera au service des images du passé. Notre objectif; vous faire découvrir la richesse des prises de vues et la dimension spectaculaire produite par le relief. A la surprise, succède l’émerveillement : celui de pouvoir saisir le contenu d’une photo où tous les détails comptent. Une opportunité nouvelle s’offre à vous: faire le voyage à l’intérieur de la photo.
Notre réalisation fait oeuvre de pionnier. Un travail d’une telle ampleur n’a jamais été réalisé. La savoir-faire permettra à l’avenir d’appréhender des images qui, aujourd’hui encore, ne sont pas contemplées à leur juste valeur. Le potentiel de développement sur les plans nationaux et internationaux est immense.
A quoi votre soutien va servir / un travail de fourmi
La photographie en stéréoscopie nécessite un travail préparatoire: trier, sélectionner, restaurer, aligner, conformer, dater, ordonner, rédiger, compiler, scénariser, monter, mixer, étalonner … telles sont quelques unes des étapes nécessaires à la réalisation de cette production particulière. A titre d’exemple, il faut en moyenne 8 heures de restauration par cliché… nous envisageons d’en faire plus de 350.
Le film doit pouvoir faire sens. Il ne doit pas être qu’une succession d’images. Pour se lancer dans la construction d’une structure à la fois narrative et visuelle, il faut pouvoir s’approprier aux mieux les écrits et les documents photos. La tâche est conséquente pour ce projet hybride, audacieux et novateur. Cette réalisation s’inscrit dans une vraie perspective cinématographique. Elle concilie l’immersion dans l’Histoire et le récit d’une vie.
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