Les enfants du centre d’accueil du Wat Arunothai (Thaïlande) ont fui la pauvreté et les conflits armées. Ils ont besoin de notre aide pour continuer à aller à l’école e vivre dans un endroit sûr.

CHF 8’593

102% de CHF 8’400

102 %
Comment ça fonctionneä

Le principe du «tout ou rien» s’applique: l’argent ne sera reversé au projet qu’à condition d’avoir atteint ou dépassé l’objectif de financement.

52 contributeur*rices

Clôturé avec succès le 2.3.2023

Quel est le but du projet ?

Le centre d’accueil du Wat Arunothai, dans le nord de la Thaïlande, héberge des enfants et des jeunes migrants qui ont quitté leurs villages dans l’état Shan au Myanmar, l’ancienne Birmanie. Le moine bouddhiste Virote Nanta a créé, dans son temple, un lieu sûr pour ces enfants abandonnés et en situation de pauvreté.

Ce foyer d’accueil est situé dans le village de Nong Ook, dans la province de Chiang Mai, à quelques centaines de mètres de la frontière birmane. Les enfants du Wat Arunothai reçoivent de la nourriture, des vêtements et des médicaments. Ils ont également la possibilité d’aller à l’école.

Le but du projet «Une nouvelle année à l’école» est de collecter des fonds pour le centre et offrir ainsi un meilleur avenir à des enfants qui, autrement, n’auraient aucune perspective.

En 2022, nous avons lancé avec succès l’initiative Wemakeit « Les enfants du Wat Arunothai » et grâce à la participation de nombreuses personnes nous avons pu assurer la nourriture, le logement et la scolarité des enfants du centre d’accueil pour une année. Nous désirons répéter ce geste de solidarité pour essayer de faire en sorte que ces enfants puissent continuer à aller à l’école et grandir dans un environnement sûr et joyeux. Et pour cela, nous avons besoin de vous !

Les membres de l’équipe de ce projet - qui nous tient particulièrement à cœur - connaissent les enfants du Wat Arunothai depuis plusieurs années. Ils se rendent régulièrement en Thaïlande en tant que bénévoles, souvent pendant les vacances professionnelles, pour suivre les activités du centre, organiser des cours et des activités ludiques. Les sourires des enfants et la lumière dans leurs yeux fait que chaque geste, même le plus petit, fait une grande différence.

Pourquoi est-ce important ?

Des dizaines de milliers de personnes, dont de nombreux enfants, ont dû quitter leurs maisons dans l’État shan, au Myanmar, en raison des conflits armés et de la pauvreté dans les zones rurales. Leur espoir est de trouver une vie meilleure en Thaïlande.

L’ancienne Birmanie est le théâtre de violences, de persécutions et de violations des droits fondamentaux depuis des décennies. La situation s’est aggravée ultérieurement avec le coup d’État militaire de février 2021. Les généraux birmans ont écrasé dans le sang les revendications de démocratie et de liberté, renvoyant le pays aux années les plus sombres de son histoire. Plus récemment, la pandémie de Covid-19 et la conséquente crise économique ont fragilisé encore plus l’existence de beaucoup de familles.

En Thaïlande, les personnes fuyant l’État shan ne sont pas reconnues comme des réfugiés. Elles sont contraintes d’accepter des emplois dangereux et sous-payés pour survivre. Les parents n’ont souvent pas la possibilité de s’occuper de leurs enfants et de nombreux mineurs sont livrés à eux-mêmes. Sans des structures telles que le centre d’accueil de Wat Arunothai, ils risquent de devenir des victimes de la traite des êtres humains, de l’industrie du sexe ou du trafic de drogue.

  • Shan State (Myanmar)
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  • Shan State (Myanmar)
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  • Shan State (Myanmar)
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Comment l'argent est-il utilisé ?

L’argent récolté sert à acheter de la nourriture, de l’eau, des vêtements, des produits pour l’hygiène personnelle et pour couvrir les frais de scolarité (matériel scolaire, uniformes, transport). L’association effectue un suivi des montants versés au Wat Arunothai. Un franc par jour suffit à assurer la nourriture, le logement et la scolarité d’un enfant.

Comme en 2022, l’objectif est de soutenir les 23 jeunes actuellement hébergés au foyer pendant au moins un an. Tout montant supplémentaire récolté permettrait de soutenir davantage d’enfants mais surtout de garantir la pérennité du soutien.