Création d'une boulangerie communautaire dans ce quartier marginal visant à intégrer les jeunes dans le monde laboral, de les responsabiliser et de les éloigner du vice et de la violence.

CHF 10’577

105% di CHF 10’000

105 %
Come funzionaä

Vale il principio del «Tutto o Niente»: la somma raccolta verrà corrisposta al progetto, solo se esso avrà raggiunto o superato l’obiettivo di finanziamento.

80 sostenitori

Concluso con successo il 12.10.2018

La fondation Creciendo Unidos

Ce Crowdfunding est d’une immense valeur pour les personnes qui bénéficieront des fonds récoltés. Chaque euro ou franc donné permet, en Colombie, de mener à bien des projets vitaux auprès des enfants et des parents qui comptent sur la Fondation Creciendo Unidos (FCU) pour se nourrir, apprendre, et s’échapper du quotidien difficile dans le quartier Caracoli, à Bogota, capital de la Colombie.

La fondation est implantée dans tout le pays : La Fondation Creciendo Unidos a été crée en 1986 à Bogota et compte aujourd’hui 7 centres d’accueil, dont 5 à Bogota, un à Cucuta dans la région du Nord de Santander et un dans la région du Choco (auprès des communautés indigènes et afros). La fondation aide au total plus de 400 enfants.

L’origine de la fondation est dûe à la volonté de former les plus démunis afin de corriger les inégalités sociales extrêmement forte en Colombie, accentuées par une école publique incompétente et le coût bien trop élevé de l’enseignement supérieur. La fondation a donc su développer au fil des années des ateliers d’apprentissages pour les jeunes sans emplois et sans formation : boulangerie, couture, design de mode, réparation d’ordinateur, artisanat en bois et peinture. Ces ateliers, situés dans un autre quartier de Bogota, forment les jeunes, parfois les adultes et permettent entre autre à la fondation de subsister grâce à l’argent de la production.

La fondation propose des cours de soutien scolaire, d’anglais, de mathématiques entre autre (grâce à des volontaires étrangers ou colombiens) afin de compenser le retard très important de ces enfants. Les enfants sont aussi suivis sur le plan psycho-social, car nombre d’entre eux sont exposé à des viols, à des violences au sein de la famille, à l’insalubrité permanente ou au changement entre leur vie à la campagne et leur vie en ville. Malheureusement, aujourd’hui le rôle principal de la fondation est la distribution de nourriture. Particulièrement dans le « barrio Caracoli », où la fondation est appelée « Comedor » (réfectoire) par les habitants du quartier. La majorité des familles gagnent bien en dessous du salaire minimum colombien, qui est d’environ 200 euros, et peinent à nourrir leurs enfants avec autre chose que des pommes de terre, du riz et du manioc. Ainsi beaucoup d’enfants souffrent de malnutrition et de carences en tout genre, que la fondation essaye de soulager avec un repas complet élaboré dans des bonnes conditions hygiéniques tous les midis. Aidez-les à avancer !: Ce résumé de la situation et ces photos vous permettront peut-être de vous rendre compte à quel point votre aide est nécessaire. Les acteurs de cette fondation sont très attentifs au bien-être et à la sécurité des gens du « Barrio Caracoli », et très ambitieux pour aider une population victime d’une situation politique et économique liée en partie à une classe dirigeante qui fait trop peu pour elle.

le quartier

La situation particulière du « Barrio Caracoli » : Le « barrio (quartier) Caracoli » est situé dans le sud de la ville, loin du centre historique et économique, dans la localité (arrondissement) de Ciudad Bolivar, l’une des plus peuplée et pauvre de la ville. Ciudad Bolivar est une localité très récente qui compte 1 millions d’habitants, essentiellement des familles de paysans ayant fuis les campagnes à cause de la guerre civil, pris entre le feu des para-militaires et des groupes révolutionnaires armés (comme anciennement les FARC ou aujourd’hui l’ELN). Ces réfugiés sont environs 5 millions à Bogota (qui compte d’ordinaire 9 millions d’habitants). Ce sont des familles entières, qui ont souvent perdu le père, abattu par l’un des deux camps, qui abandonnent leurs maisons et leurs terres pour tenter de vivre dans cette ville gigantesque qu’est Bogota. Le « Barrio Caracoli » s’est formé il y a tout juste 30 ans, et il est composé majoritairement de ces paysans déplacés. Ce quartier est sur les hauteurs de la ville, dans une zone difficile d’accès (le bus ne va pas jusqu’à la fondation et les habitants mettent en général quatre heures aller-retour pour aller travailler dans le centre). Ces zones sont à fort risque d’éboulement, du fait des fortes pluies et de l’instabilité des sols. En raison du manque de place, une partie des habitants doit construire son logement sur des « zones d’invasions » illégales (terme employé par le gouvernement). Ils sont donc pris entre les risques géologiques et les descentes de police, et construisent leur maison pour qu’elles soient détruites, c’est-à-dire en taule, en bâches plastiques et en bois jusqu’à ce qu’ils obtiennent un permis de construire délivré par les autorités.

Construction d'une boulangerie

L’argent recolté servira à la construction d’une boulangerie comunautaire où les enfants du quartier apprendront le métier de boulanger, offrant ainsi une autre perspective de vie pour le futur de ces jeunes, les éloignants du vice et de la violence et en les formant comme personne libre et autonome. Les fonds recoltés serviront à l’achat du materiel de boulangerie (fours, etc.), du prix du gaz et des matières premières pour une année (farines, oeufs, etc.), ainsi que le salaire du professeur qui se chargera d’instruire les jeunes au métier de boulanger pendant une année.