Faire la fête dans les Andes

Film ethnographique sur une fête andine

Ce projet de film ethnographique résulte d’une collaboration entre Jérémie Voirol, docteur ès sciences sociales de l’Université de Lausanne, et de Francis Mobio, chargé de cours en anthropologie audiovisuelle de l’Université de Lausanne.

Le film a pour but de présenter l’édition 2016 de la fête du Pawkar Raymi («Fête de la Floraison») organisée depuis 1995 dans la communauté autochtone de Peguche, dans la région d’Otavalo dans les Andes équatoriennes. Nous avons suivi et filmé cette fête en février 2016, grâce au soutien de la Fondation Lobsiger et de la Société Académique Vaudoise.

Par ce film, nous voulons :

• Rendre l’expérience sensorielle de cette fête;
• Donner la parole à quelques protagonistes de celle-ci (l’organisateur principal, le responsable des soirées culturelles et celui du tournoi de football), afin qu’ils nous fassent part de la manière dont ils la conçoivent.

La fête du Pawkar Raymi constitue une des trois parties de ma thèse en anthropologie sur les fêtes autochtones à Otavalo (Université de Lausanne), la première étant consacrée aux fêtes privées (par exemple mariages), la deuxième aux fêtes d’échelles communautaires et la dernière aux grandes fêtes de type festival comme le Pawkar Raymi.

Les activités de la fête du Pawkar Raymi

La fête du Pawkar Raymi dure onze jours et comprend différentes activités, dont les plus importantes sont, dans l’ordre chronologique (auquel sera fidèle le film), les suivantes:

1. La veille de la fête, qui constitue une partie festive avec danses, fanfare et feux d’artifice.
2. Le tournoi de football, qui comprend une douzaine d’équipes de la région constituées d’autochtones et de trois renforts non-autochtones.
3. Les soirées culturelles, qui comprennent principalement des concerts de musique de groupes locaux, nationaux et étrangers. Cette année, Alpha Blondy s’est représenté lors de la «soirée internationale».
4. Le «Tumarina», qui est un rituel de purification avec eau et fleurs, dirigé à l’occasion du Pawkar Raymi par un chamane.
5. Les batailles carnavalesques d’eau, de farine, de mousse et de peinture.

Pourquoi soutenir un film sur la fête?

Les événements festifs font partie des moments sociaux importants de la vie des êtres humains de par le monde. Cependant, les sciences sociales tendent à délaisser ces événements, car trop frivoles.

Un film sur une fête dans les Andes permet ainsi de les aborder, ainsi que de faire connaître un contexte particulier et de faire émerger les éléments similaires et différents en ce qui concerne le festif. L’audiovisuel permet une meilleure accessibilité de l’expérience de la fête (par la sensorialité), que ce soit pour les spectateurs suisses, français ou équatoriens.

De plus, ce film va constituer une restitution pour les participants et protagonistes de la fête, plus accessible qu’une thèse de doctorat.

Qu’allons-nous faire avec le montant recherché?

Afin de pouvoir mener à bien notre projet de film ethnographique, nous cherchons 7’000 frs que nous allons utiliser comme suit:

• Montage du film et édition d’un DVD (graphiste, gravage, boîtier, impression de la jaquette, envoi): environ 3’000 frs.
• Mixage du son par un ingénieur du son: environ 1’000 frs.
• Étalonnage par un spécialiste professionnel: environ 1’000 frs.
• Restitution (selon une démarche ethnographique), c’est-à-dire l’organisation de plusieurs rencontres/projections (voyages, hébergement, location de salle, animations) en Équateur, Suisse et France, visant notamment la diaspora des autochtones d’Otavalo: environ 2’000 frs.

Que recevrez-vous?

• Votre nom à la fin du film sous la section «soutien» (à partir de 15 francs suisses).
• Une invitation à une rencontre-projection du film (à partir de 90 francs suisses).
• Un DVD du film (à partir de 150 francs suisses).