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Vous aurez droit aux mêmes contreparties qu’annoncées ici!
En vous remerciant encore et en espérant vous voir à Monthey début septembre, nous vous souhaitons un très bel été!
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En échange de votre soutien, nous vous offrons l’opportunité d’assister à une répétition de This is The Time, une performance originale que vous contribuez à financer, développée par le musicien valaisan Christophe Fellay, la vidéaste valaisanne Marie Guex et la danseuse américaine Jill Sigman. A la fois docteur en philosophie, danseuse et performer, Jill a un profil plutôt incroyable. Vous aurez l’occasion de la rencontrer à l’occasion de l’apéritif qui suit, le mardi 2 septembre, en compagnie des organisateurs du festival!
Chorégraphe, performer et artiste multi-media, Jill Sigman, utilise le corps comme objet de questionnement. Formée à la fois au ballet classique, à la danse contemporaine, à l’improvisation et aux arts visuels, Sigman a présenté son travail sous forme d’installation performative et dansée dès le début des années 90. Elle fonde sa compagnie expérimentale jill sigman/thinkdance en 1998, l’année où elle reçoit son doctorat en philosophie à l’université de Princeton.
Née à New York, Sigman a tout d’abord reçu une formation étendue en ballet classique durant douze années aux Joffrey Ballet et Ballet Center of Brooklyn, avant de découvrir la danse moderne à l’université de Princeton, où elle recevra son certificat en danse et théâtre, après avoir étudié sous la houlette de Ze’eva Cohen (dont elle participera par la suite à certaines créations), Jim May, Mark Taylor et Sally Hess.
Le travail de Sigman se définit par l’engagement du spectateur comme partenaire intellectuel. Elle développe un fort penchant pour les espaces alternatifs, les formats non traditionnelles et les sujets socialement engagés, qu’elle utillise de manière à susciter chez le spectateur une réflexion sur le mouvement. Sigman a crée des performances dans des endroits aussi variés qu’une fabrique en démolition de livres en Belgique (1999), un village médiéval en Croatie (1998), une barrière sur le canal de Gowanus à Brooklyn (en 2003, avec le collectif Red Dive), mêlant mouvement et media visuel. Les installations de Sigman invitent souvent les spectateurs à s’impliquer de manière ludique; ils ont été à plusieurs reprises invités à utiliser leurs téléphones portables pour obtenir des indices relatifs à une performance, à écrire sur des coquilles d’oeufs, ou encore à chercher des messages secrets. Sigman considère ce procédé comme une manière de rendre perméable la membrane qui entoure les performances.
En 2009, Sigman entame la construction de huttes avec des déchets spécifiques aux sites dans lesquels elle est invitée à s’installer. Si ce projet incite le spectateur à s’interroger sur la consommation et la production de déchets, il a par ailleurs, conduit le travail chorégraphique de Sigman vers la notion de recyclage et l’expérience partagée avec le public.
Reconnue comme une interprète de talent, Sigman a crée et joué de nombreuses pièces en solo. A propos de sa performance dansVisions Begins, le Village Voice décrit Sigman comme «un elfe habité par la rébellion de l’avant-garde des années 60, la fluidité d’une danseuse initiée par Twyla Tharp et le charisme et l’athlétisme des virtuoses d’aujourd’hui».
Sigman s’implique également dans l’éducation, dispensant des stages de technique, d’improvisation, de composition et d’histoire de la danse, dans des écoles de différents degrés et différents milieux. En 2012 elle a été membre du Centre pour la Recherche Créative de l’Université de New York et en 2013 artiste en résidence au Baryshnikov Arts Center.
En 2010 elle était parmis les artistes performants de The Artist is Present, la retrospective du MOMA consacrée à Marina Abramovic. Actuellement, elle travaille en collaboration avec l’artiste visuel Janine Antoni sur un projet de performance (Wedge).
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