Le but de ce travail est de mettre en avant l’impact indirect que peut avoir le loup, par sa simple présence, sur le comportement ainsi que sur la production d’hormones de stress des moutons en Suisse

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Impact indirect de la présence du loup sur les troupeaux de moutons en Suisse.

En Suisse, la population de loup est en constante expansion, ce qui augmente les chances de rencontre entre ces derniers et le bétail. Comme les troupeaux de moutons pâturent dans des champs qui sont souvent très proches de l’habitat naturel des loups, cela peut mener à des conflits entre nature et agriculture. En effet, une des conséquences les plus fréquentes de ces rencontres est la prédation du loup sur le bétail, qui est une source de nourriture plus «facile» qu’un animal sauvage tel que le cerf ou le chevreuil. Bien que les pertes soient censées être remboursés à 100% par la Confédération et les cantons sous certaines conditions, l’expérience n’en reste pas moins traumatisante pour les agriculteurs.

Mais au-delà de cela, il a été démontré à plusieurs reprises dans la littérature scientifique que la simple présence d’un prédateur (par indice de présence) peut affecter la physiologie et le comportement d’une proie. Ces changements peuvent être expliqués par un concept connu sous le nom «d’écologie de la peur «.

L’objectif de ce travail est donc de voir tout d’abord si la simulation de présence du loup par indices auditifs déclenchent une réaction anti-prédateur (changement de comportement et changement dans la production d’hormones de stress) chez les moutons. Ensuite, s’il y a bel est bien une réaction, nous voulons savoir si l’expérience de ces animaux avec le prédateur (épisode de prédation) joue un rôle dans les changements comportementaux et physiologiques de l’animal.

Ce que mon projet a de spécial

La plupart des études scientifiques sur le sujet de l’écologie de la peur sont faites sur des animaux sauvages. Peu d’entre elles sont réalisées sur les animaux domestiques qui subissent également la pression de certains prédateurs. De plus, les quelques études réalisées sur les moutons utilisent des indices de présence visuelle ou olfactifs, mais aucune n’utilise des indices auditifs. Ce projet nous permettra donc de mieux comprendre les interactions prédateurs-proies sur le territoire suisse. De plus, il sera peut être une rampe de lancement pour la recherche sur ce sujet très important.

Schéma du déroulement de l'expérience sur un troupeau
Schéma du déroulement de l'expérience sur un troupeau

A quoi votre soutien va servir

Si nous atteignons l’objectif des 5’000 francs, cela nous permettra d’analyser la concentration d’hormones de stress présente dans la laine des moutons ainsi que de payer le permis d’expérimentation animale nécessaire pour le lancement de ce projet !