Toute la transparence sur l'histoire de la verrerie de Moutier de 1841 à 1923
Fondé en 1841 par Célestin Chatelain, le site verrier de la ville de Moutier, dont les activités ont perduré durant 170 années a brillamment rayonné au niveau international, récoltant de nombreux prix dès le milieu du 19ème siècle par les mérites de son savoir-faire.
L’aventure humaine permise par la création de cette entreprise séculaire n’est pas en reste non plus et les répercussions sociales, culturelles, ethniques, architecturales, urbanistiques ou religieuses sont encore bien présentes dans le quotidien de notre région toute entière.
Hélas, la verrerie prévôtoise, dernièrement connue sous la raison sociale AGC Verres Industriels SA, a brusquement cessé ses activités et fermé ses portes en 2017, laissant près d’une centaine de collaborateurs sans emploi et la Prévôté orpheline d’un des fleurons de son industrie.
C’est pourquoi le Musée du tour automatique et d’histoire de Moutier ne pouvait logiquement se soustraire à réaliser la présente publication, rendant un hommage légitime à une partie de l’histoire de cette véritable institution prévôtoise. La richesse de ce passé – dont les quelques exemples de convergences possibles cités en préambule attestent largement – prend sa source en France en 1762 pour faire halte à la Roche Saint Jean en 1793 avant de mûrir (puis de mourir) à Moutier dès le milieu du 19ème siècle.
Si Henri IV prétendait que Paris valait bien une messe, nous avançons que la verrerie de Moutier mérite que son musée d’histoire locale et industrielle lui consacre modestement un travail de reconnaissance historique.
Toute la transparence sur les débuts de la verrerie de Moutier
Après près de 175 années d’activités, la verrerie de Moutier ferme ses portes en 2017, laissant près d’un centaine de collaborateurs au chômage. Cette publication a pour but d’expliquer les raisons de la fondation d’une telle entreprise en Prévôté et de raconter les premières décennies de cette véritable aventure humaine ayant engendré d’innombrables retombées sur une grande partie de la région jurassienne que cela soit au niveau de l’architecture, de la démographie ou encore de la religion.
Cet ouvrage-hommage aimerait traiter d’un sujet somme toute très universel qui, malgré son empreinte inexorablement régionale, est susceptible de dresser bon nombre de parallèles avec d’innombrables autres cités concernées par l’industrialisation et par les bouleversements profonds que cette dernière induit.
A quoi va servir l'argent récolté?
L’argent récolté servira à la mise ne page de la publication ainsi qu’à son impression à 500 exemplaires.