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«La petite flamme» – Le film

di Floriane Closuit e Sabrina Faetanini

Losanna e Paro

Pour montrer que le handicap et la maladie ne sont pas qu’une suite d’ennuis et qu'ils peuvent, parfois, réveiller le meilleur de nous-même.

CHF 39’498

131% di CHF 30’000

131 %
Come funziona

Vale il principio del «Tutto o Niente»: la somma raccolta verrà corrisposta al progetto, solo se esso avrà raggiunto o superato l’obiettivo di finanziamento.

140 sostenitori

Concluso con successo il 1.7.2017

Un film pour se dépasser

«La Petite Flamme» est l’histoire d’une (re)naissance, celle de Floriane, réalisatrice atteinte de Sclérose en Plaques (SEP). Une histoire positive sur la liberté, l’art et la place que l’on occupe.

Irréversible, vraiment ?

Dès 2003, je ressens les symptômes de la SEP, cette maladie inflammatoire connue pour engendrer des lésions neurologiques. Refusant le verdict, j’assiste impuissante à son évolution jusqu’à ce qu’elle atteigne en 2009 une forme progressive dite «irréversible».

Béquilles, thérapies, sorties au compte-gouttes et fauteuil roulant constituent alors mon quotidien. Je me retrouve coincée à la maison, ma vie totalement bouleversée, comme tous les liens affectifs qui me relient aux autres. Tout a changé, tout est devenu compliqué et je me sens chaque jour un peu plus perdue. Alors, comme toujours, je fais ce qu’on me dit de faire et me comporte durant trois ans en «bonne malade», en me disant que cela finira bien par s’arranger.

Mon amie la caméra

Mais mon état s’aggrave, mon corps se tend et je deviens toujours plus dépendante des autres. Je veux comprendre. Par réflexe, je saisis ma caméra, au départ pour me confier, ensuite pour faire ce film. Elle devient ma meilleure amie et m’aide à trouver la distance nécessaire face à un tel bouleversement. Cette distance qui m’empêche de sombrer, celle qu’une réalisatrice emploie face à son sujet.

Réveillée par l’Art Thérapie

Depuis 2010, je ne filme pas seulement l’évolution de la maladie, je filme tout ce qu’elle m’apporte, tout ce qu’elle déclenche en moi. Je filme aussi ma rencontre salutaire avec l’Art Thérapie Selon la Psychosomatique Relationnelle. Dans l’atelier de la psychosomaticienne Leïla, je fabrique des collages, je peins. Je peux nommer mes peurs, les regarder en face, les accepter.

Progressivement, l’Art thérapie réveille mes sens. Je fais, j’exprime, je suis en relation avec la matière, avec l’autre et avec moi-même. Donc j’existe, au delà de la maladie. Grâce à cette approche, je commence à entendre le message que la SEP me chuchote à l’oreille : sois libre, sois toi. En 2013, j’expose mes premiers collages et je commence même une formation d’art thérapeute. En avril 2016, je soutiens mon mémoire d’art thérapie intitulé « De l’hôte indésirable, à la découverte de soi » et découvre une autre Floriane. Qui est cette femme ?

Une nouvelle vie

C’est une femme qui tous les étés mène une vie simple et libre, en Grèce. Là-bas mon corps se détend et la maladie se fait discrète. Mes pieds bougent, mes nuits sont pleines d’un sommeil lourd et réparateur, les thérapeutes me font prendre des bains de mer et je ne ressens presque plus de douleur. Est-ce l’effet vacances ? Le seul moyen de le savoir est de partir m’installer quelque temps sur l’île de Paros. Là-bas, je re-découvre la flamme de l’aventure et me retrouve.

Un devoir de cinéaste

Je filme aussi toutes les rencontres que la SEP a provoquées, tous ses bons côtés et ses absurdités. La SEP a éclairé des pans entiers de ma vie qui seraient certainement restés dans l’ombre. Je comprends aussi que cette maladie parle avant tout d’espace et de liberté, des thématiques déjà évoquées dans mes films précédents. Nous y voilà donc. Mais cette fois-ci, la liberté à acquérir n’est plus fictive, elle est réelle et personnelle. C’est mon plus grand défi et c’est aussi une quête universelle.

Ce film est l’histoire d’une dé-construction suivie d’une re-construction. Ce vécu n’est pas là pour rien, et l’offrir aux autres est devenu une évidence, un acte à poser, un devoir de cinéaste.

  • Pendant mon dernier film « Par surprise », in 2008.
    Pendant mon dernier film « Par surprise », in 2008.
  • Collage 3
    Collage 3
  • Avec Leila, psychosomaticienne.
    Avec Leila, psychosomaticienne.
  • Quand je marchais avec mon physio, en 2011.
    Quand je marchais avec mon physio, en 2011.
  • En montage de La Petite Flamme, avec Dejan.
    En montage de La Petite Flamme, avec Dejan.

J'ai besoin de votre soutien pour...

En 2012, j’avais reçu une aide du PourCent Culturel Migros qui m’avait encouragée à continuer ce film, ce que j’ai fait. J’en profite pour les remercier du fond du coeur.

Aujourd’hui, nous touchons au but. Il nous manque seulement de quoi financer le montage, le mixage, l’étalonnage, la traduction en Anglais et le sous-titrage. Pour que ce film voyage et que mon histoire serve aussi à d’autres, j’en appelle à votre générosité. Merci !

  • Au festival de Locarno, en 2012.
    Au festival de Locarno, en 2012.
  • Dans le métro de Lausanne.
    Dans le métro de Lausanne.
  • A Paros, en 2016.
    A Paros, en 2016.
  • Collage 2
    Collage 2

L'équipe

Seule au départ, j’ai eu la chance d’être rejointe par des professionnels séduits par mon projet. Sans eux, je n’aurais jamais pu aller si loin. Qui sont-ils?

  • Sabrina Faetanini, journaliste et co-productrice : «Passionnée par les sujets liés au développement personnel, à la santé et à l’art, je ne pouvais espérer travailler sur un plus beau projet que celui de Floriane, tout en aidant une amie.»

  • Cédric Russo, Directeur de la photographie 1 : «Faire un film sur soi dans la difficulté de l’handicap est une démarche courageuse qui demande de filmer avec empathie et proximité, sans effrayer le spectateur ni déclencher un sentiment de pitié. Être ce regard extérieur, c’est ce que Floriane m’a demandé, je la remercie de sa confiance.»

  • Dejan Savic, chef monteur : «Ce qui m’a touché dans le projet de Floriane, c’est qu’elle aborde, à travers sa lutte courageuse contre la maladie, une question qui nous concerne tous : qu’est-ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue ? »

  • Masaki Hatsui, Ingénieur du son : « À travers le tournage, ce film me permet d’approcher une vie, celle que l’on ne connaît pas souvent. C’est une occasion précieuse pour moi de pouvoir participer à une petite partie cette vie, et de donner la possibilité de la partager avec le spectateur. »

  • Gabriel Lobos, Directeur photographie 2 : « La démarche de Floriane est courageuse et passionnante; son honnêteté et son énergie m’ont beaucoup touché et impressionné. »

  • John Balikos, compositeur et musicien : « J’ai rencontré Floriane à Paros et tout de suite j’ai pensé que deux artistes qui se déplacent en fauteuil roulant sur une île ne pouvaient que travailler ensemble ! »

  • Sabrina Faetanini, journaliste et co-productrice.
    Sabrina Faetanini, journaliste et co-productrice.
  • Dejan Savic, Chef monteur.
    Dejan Savic, Chef monteur.
  • Cédric Russo, Directeur Photographie 1.
    Cédric Russo, Directeur Photographie 1.
  • Gabriel Lobos, Directeur Photographie 2.
    Gabriel Lobos, Directeur Photographie 2.
  • Masaki Hatsui, Ingénieur du son.
    Masaki Hatsui, Ingénieur du son.
  • John Balikos, compositeur et musicien.
    John Balikos, compositeur et musicien.