Un film documentaire intimiste sur l’un des plus grands clowns contemporains, Jango Edwards. Votre soutien financera la postproduction du film.
Genèse du projet
Mon goût pour le spectacle total, qui mélange tous les arts, m’a poussé à voir des tonnes de troupes. J’ai toujours adoré des groupes comme Royal de Luxe, La fura del Baus, Zingaro et d’autres compagnies iconoclastes. Quand j’ai vu Jango Edwards, qui tirait avec son pistolet sur une machine à écrire, j’ai eu un flash. Son délire a percuté mon imaginaire. On est en 1995. Une année plus tard, je gagne un prix d’humoristes en Suisse et on me propose de faire sa première partie dans un festival d’humour à Genève. Depuis cette improbable rencontre, Jango n’a plus quitté mon horizon.
Son talent de showman est époustouflant et dégage une liberté envoûtante. Je vois une Cadillac rutilante chez lui alors que je me sens plutôt comme une Skoda. Il est américain et je suis Slovaque…
Influences
Son don du partage et ses valeurs communautaires, héritées de l’époque hippie, font qu’il laisse la porte ouverte à tous les artistes qui l’approchent. Il aime partager sa passion du clown et anime des workshops entre ses spectacles.
Je suis ses enseignements de clown durant des Master Classes inoubliables à Cannes, où il fait couler une énergie positive communicative.
En collaborant avec lui sur différents projets, je constate que l’apparent désordre des ses numéros cache une maîtrise technique hors du commun, inspirée par les comiques américains des années 60.
Les drogues des « sixties » aussi sont une source d’inspiration. Jango est un croisement entre Timothy Leary et Charlie Chaplin. Il cherche à élargir notre conscience à coup de gags.
Avec Fellini 
mari et femme 
jango et Johny 
Avec Slava Polunin 
Star farces
Pour arriver au film
J’ai suivi ce clown bâtard, comme il se définit lui-même, de 1997 à nos jours. Ce laps de temps m’a permis de voir son évolution et ce qu’il a changé dans ma propre construction personnelle et artistique. J’ai posé mon nez de clown pour finir ce film.
Petit à petit, j’ai senti sous l’artiste la dimension spirituelle dont il m’a toujours parlé, mais que je ne percevais pas. «En fin de compte, j’ai fait tout cela pour des raisons spirituelles» me glisse Jango Edwards lorsque je l’interroge sur le sens de sa démarche de clown. Une réponse plutôt surprenante et inattendue. Sa fraicheur et son enthousiasme pour faire rire sont restés intacts dans ce monde de plus en plus difficile.
Tous ces souvenirs communs sont une belle leçon de vie. Certains ont été captés par ma caméra et forment avec d’autres images d’archives un voyage initiatique improbable. Ces épisodes créatifs et personnels montrent qu’en fin de compte, au nom de sa foi absolue et permanente de chercher à faire rire son prochain, il se détruit sans compter. Et paradoxalement cette destruction nous rend plus forts.
Ce film est un hommage aux clowns et à tous ceux qui cherchent à faire rire leur prochain.
Why not?
Si vous avez vu Jango sur scène et que vous avez aimé, vous allez sans doute m’aider à finir ce film pour mieux connaître ce Monsieur. Et si vous pouviez en parler à vos amis pour faire connaitre mon projet, ce serait sympa. Si vous l’avez vu et que vous n’avez pas aimé, alors parlez en à vos ennemis.
Votre contribution servira à finir ce projet. Fin du montage, étalonnage image et mixage son. Création du master final.