Mon projet d'étude
Salut, moi c’est Marine! Mastérante de biologie à l’Université de Neuchâtel, je vais partir six mois en Alaska (USA) dans le but d’étudier le comportement des élans, encore peu connu, dans leur milieu naturel. Jusqu’à aujourd’hui, très peu d’études ont été menées sur le sujet, et de nombreux points restent à éclaircir pour mieux comprendre comment ces animaux majestueux et la façon dont ils interagissent avec leur environnement.
Avec mes jumelles et mon carnet de notes, j’irai directement sur le terrain pour les observer au plus près, de manière non-intrusive. Cela me permettra de relever leurs habitudes alimentaires, leurs déplacements, leur utilisation de l’habitat ainsi que toutes autres données utiles. Je les suivrai plusieurs heures par jours dans les environs de Fairbanks, où mon institut est basé, pour récolter des données inédites. Ensuite, je reviendrai à Neuchâtel pour l’écriture de ma thèse et rédiger une publication scientifique, qui participera à l’avancée scientifique dans ce domaine!
Pourquoi c'est important
Ce projet est important car il est directement lié au principe de gestion intensive de la faune. Cette stratégie, appliquée en Alaska, consiste à maintenir les populations des herbivores, dont les élans, au-dessus du seuil naturel, entraînant une surpopulation. Ceci est mis en place dans le but de réserver un maximum de gibier pour les humains, qui tuent des milliers d’élans par années pour la viande et les trophées.
Cet objectif est atteint par deux moyens. Le premier est de brûler des pans de forêts entiers afin de favoriser les milieux préférés des élans. Comme vous pouvez vous en doutez, ceci nuit gravement à la biodiversité, sans parler des centaines d’animaux brûlés vifs au passage.
Le second moyen utilisé est de persécuter les prédateurs des élans, soit les loups et les ours. Des méthodes scandaleuses, telles que l’abattage de meutes de loups par hélicoptères ou le gazage des oursons directement dans leur tanières, sont utilisées. Ce principe est également appliqué dans les réserves naturelles, et les chasseurs amateurs sont aussi encouragés par différents moyens à participer à cette campagne de mise à mort.
Au-delà des problèmes éthiques incontestables, cette gestion intensive pose de nombreux problèmes à l’écosystèmes tout entier. En effet, à cause du nombre d’élans trop élevé pour l’environnement, un déséquilibre est créé. Ainsi, les arbres ne peuvent plus pousser correctement, ce qui entrave le stockage de CO2 atmosphérique, et le renouvellement de la forêt. De plus, de nombreux autres animaux en souffrent, notamment certains oiseaux qui ne trouvent nulle part où nicher, ou encore les insectes qui ne peuvent plus accomplir leur rôle de pollinisateurs. En effet, les prédateurs jouent un rôle crucial dans le maintien des écosystèmes!
Les données que je récolterai sur le terrain permettront de mettre en évidence l’impact qu’a la gestion intensive sur le comportement des élans, et ainsi de donner des arguments supplémentaires contre cette stratégie de gestion de la faune, débattue depuis déjà des dizaines d’années.
Vous l’avez compris, l’Alaska est en danger. Mais, bien que mon étude prenne place à Fairbanks, où la situation est particulièrement critique, les données récoltées seront tout autant applicables ailleurs. En effet, le problème est le même dans les régions où les grands prédateurs sont maintenus à basse population, voire où ils sont totalement absents. Ainsi, cette étude est aussi utile à préserver notre beau pays qu’est la Suisse!
Aujourd’hui, dans un context de crise écologique et climatique pire que jamais, nous ne pouvons pas nous permettre de poursuivre sur cette voie. Ainsi, si vous voulez contribuer à la protection de la faune et des écosystèmes, soutenez mon projet!
A quoi votre soutien va servir
Votre soutien financier me permettra de financer l’achat du matériel de terrain dont j’ai besoin, notamment une caméra et une batterie de rechange, afin que mes observations puissent être analysées par d’autres scientifiques, ce qui évite les bias d’interprétation. D’autres parts, pour conserver une distance respectueuse de l’animal, j’observerai les élans grâce à des jumelles. Ensuite, il me faudra également un appareil GPS, afin de noter la localisation précise de chaque observation. Finalement, j’aurai besoin d’équipement efficace pour affronter les -30ºC de l’hiver d’Alaska, durant les longues heures que je passerai en forêt! La qualité du matériel dépendant de son prix, chacun de vos dons me permettra de me procurer des appareils plus performants!
Mon projet ne produisant que des données scientifiques (et beaucoup de bonheur!), je suis dans l’impossibilité de vous offrir un bien matériel si vous décidez de participer au soutien de mon projet. Par contre, je vais créer une page Instagram sur laquelle je partagerai toutes les belles choses que je verrai une fois en Alaska, ainsi que mon quotidien de biologiste sur les traces des élans et l’avancée de ma thèse! Si votre don est plus que généreux, je partagerai nom sur mon compte Instagram, via des super photos personnalisées. Bien-sûr, vous aurez aussi ma gratitude éternelle ainsi que des points positifs pour votre karma!
Que vous décidiez de participer au financement d’un carnet de notes ou de la caméra qui servira au relevé de données, la nature et moi vous remercions du fond du coeur pour votre soutien!
Marine