Le point de départ
Les difficultés que rencontrent les élèves en RDC en ce moment sont quasiment déplorables. Elles proviennent de diverses causes qui entrainent un handicap majeur dans l’éducation de la jeunesse et leur insertion dans la société du futur. L’énumération que j’en fait ici n’est pas exhaustive mais elle est suffisamment représentative pour nous donner une image claire de ce que traversent le corps professoral et les élèves inclus dans le pays. Il est à noter que certaines mesures allant dans le sens d’améliorer les conditions dans l’enseignement ont été instaurées et font l’objet d’un suivi d’application comme par exemple la gratuité de l’enseignement dans le secteur primaire, l’accès à l’éducation pour tous ; garçon, fille, riche ou pauvre, les écoles en constructions, les conditions des enseignants modifiées, l’installation des équipements modernes et autres… Les enseignants. Elément clé ! : La qualité des élèves repose dans le savoir-faire et le niveau du personnel enseignant. Les parents placent leur confiance dans les enseignants pour l’éducation entière de leurs enfants. Cela dit, il faudrait créer un mécanisme qui gère la remise à niveau, la qualité et le suivi des enseignants… Le matériel pédagogique comme les livres scolaires, le matériel de laboratoire, des ordinateurs pour l’informatique sont malheureusement en manque dans la plupart des écoles et les enseignants doivent user de leur créativité pour trouver des outils appropriés pour leurs leçons. Les interruptions des programmes scolaires comme dans le cas de celle due à la pandémie COVID 19 a prouvé qu’il était temps d’incorporer dans le système des outils pédagogiques plus adaptés pour faire face à des crises inattendues. Cette innovation permettrait aux étudiants de poursuivre leurs cours même en périodes d’interruptions consécutives aux événements. Voilà pourquoi je joins mon équipe et mes connaissances à ces stratégies pour y apporter un plus. Le développement d’un programme digital pédagogique introduira la numérisation dans les écoles et ensuite aidera les finalistes à la préparation aux épreuves finales: les examens d’état. Bien plus encore, cet outil informatique apporte des options illimitées d’optimisation des tous les facteurs inhérents aux développements de ce secteur. Ceux-ci vont de la connaissance en temps réel du niveau des élèves par classe, par école, par province et finalement au niveau national et de la qualité des programmes.
La méthode de résolution
«Exetat-pratique.org» va être un support pédagogique numérique pour les écoles de la République démocratique du Congo. Elle a pour objectif de faciliter l’accès aux exercices pour mieux se préparer aux épreuves finales. Ces exercices sont conçus et coordonnés par les responsables pédagogiques de chaque département. On y trouve des énoncées, leurs résolutions et des réponses vérifiables.
Nos écoles pilotes sont «l’école Mwapusukeni» à Lubumbashi et «l’école Madini». L’objectif est d’étendre l’accessibilité aux écoles du secteur officiel qui est soutenu par l’État.
Le programme est un nouvel outil pour les élèves en terminal. Il leur favorise ainsi un travail autonome et une autoévaluation après chaque épreuve. Quant à l’accessibilité, elle se fait sur PC, tablettes et smartphones. L’application sur Android et Appel sont également en construction.
La plupart des élèves disposent d’un appareil capable d’exécuter la plateforme Exetat-pratique.org. Il est néanmoins prévu de gérer des points d’accès spécifiques pour ceux qui n’en disposent pas, par exemple des salles informatiques dans certaines écoles.
Dans un premier temps, nous visons CHF 15’000, mais avec CHF 24’000, il est possible de faire encore plus. Pour que le projet s’autofinance après le lancement, un login coûtera l’équivalent de CHF 2.- pour une année (un prix réduit est accordé aux familles à faible revenu).
Qui est derrière le projet ?
Je suis Annie Mwila Tambwe. J’ai fait mes études Primaire et Secondaire en République Démocratique du Congo et j’ai moi-même obtenu mon diplôme d’état (équivalent du Bac) au Congo avant de poursuivre une formation supérieure d’assistante sociale pour les jeunes.
Je vis en Suisse depuis 19 ans. La jeunesse Suisse que je côtoie tous les jours comme mes enfants et leur entourage m’incite à plaider pour un monde équitable pour les plus démunis en m’engagent dans l’association Zusammen für Afrika. je me sens dès lors ambassadrice de la Suisse pour les pays où les jeunes sont encore dans la difficulté d’atteindre certains niveaux d’éducation.
Je souhaite que la Suisse au travers moi - après tout ce qu’elle m’a donné - offre aussi à d’autres cette opportunité-là. Je suis motivée par cet apostolat-ci pour voir un plus grand nombre et surtout la jeune fille et la femme atteindre l’éducation selon ce que le monde d’aujourd’hui demande.
Je suis une femme, mariée et J’ai eu l’opportunité d’étudié et de travaillé. Mon souci n’est pas que pour les finalistes mais pour tous les jeunes de tout âge et surtout les jeunes filles et les femmes parce que j’ai vu comment beaucoup de filles / femmes ont manqué cette chance.
Je voudrais matérialiser cela en apportant des facilités, des plateformes, tout ce qui est disponible, pour que les femmes- non seulement qu’elles puissent aussi atteindre les études par les examens d’états, mais aller vers les études supérieures. Avec toutes ces qualités avérées, les femmes seront contributrices au développement. Pas uniquement pour ce qu’elles font maintenant, elles le feront encore plus une fois formée de manière adéquate.
