Feux de forêt et poussière

de Patrik Winiger

Villigen

La poussière du Sahara et la fumée des incendies forestiers arrivent parfois en Suisse. Mais combien y en a-t-il ? Et quelle est leur composition moléculaire ? Aidez-moi à répondre à ces question!

CHF 15’851

158% de CHF 10’000

158 %
Comment ça fonctionne

Le principe du «tout ou rien» s’applique: l’argent ne sera reversé au projet qu’à condition d’avoir atteint ou dépassé l’objectif de financement.

38 contributeur*rices

Clôturé avec succès le 21.7.2023

Incendies de forêt et poussière du Sahara au-dessus de l'Europe.

Nous souhaitons trouver de nouvelles empreintes chimiques qui permettront de mieux comprendre la quantité de particules atmosphériques de poussière du Sahara et d’incendies de forêt présentes dans l’atmosphère. Avec les méthodes actuelles, nous trouvons relativement difficile de les attribuer avec précision.

Ces particules sont nocives pour la santé, entre autres. Selon leur composition et leur position dans l’atmosphère, elles peuvent également avoir un effet de réchauffement ou de refroidissement sur le climat.

Nos mesures améliorent les simulations et les prévisions

Nous étudions également comment ces différentes masses d’air et compositions ont évolué récemment. Ces informations peuvent ensuite être utilisées dans des modèles informatiques pour comparer les observations aux simulations et trouver des paramètres de modélisation qui améliorent l’ajustement des simulations aux observations. La modélisation des particules ne peut pas encore être réalisée avec autant de précision que nous le souhaiterions, notamment dans les régions montagneuses.

Pour ces études, nous nous appuyons sur des filtres (de 15 cm de diamètre, de minces disques de fibre de quartz) collectés à Jungfraujoch dans le cadre du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique (NABEL) par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) suisse et les Laboratoires fédéraux suisses de science et technologie des matériaux (EMPA). L’air est aspiré à travers ces filtres pendant 24 heures. Au laboratoire de l’Institut Paul Scherrer (PSI), nous avons déjà analysé des milliers de filtres de 2011 à 2021. Ils ont été mesurés simultanément à l’aide de trois spectromètres de masse différents, fournissant chacun des informations chimiques sur la composition moléculaire des particules sur les filtres.

Nous sommes presque arrivés

Pour mener à bien nos analyses, nous avons besoin de mesures d’un laboratoire externe à l’Université Grenoble-Alpes. Ces mesures étaient prévues lorsque j’ai préparé le budget du projet en 2020. Cependant, en raison de l’inflation, les prix ont augmenté au point de dépasser notre budget.

Pour ces mesures, nous nous concentrons sur les filtres marqués comme étant de la poussière du Sahara et des épisodes d’incendies de forêt par MeteoSwiss et l’un de nos collègues. Par conséquent, seule une fraction des plus de 4000 filtres sera examinée (également pour des raisons de coût).

Ein neuer Filter und einer nach einem Tag Saharastaub
Ein neuer Filter und einer nach einem Tag Saharastaub